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Société Publié le vendredi 3 février 2012 | Le Democrate

Bouaké / Gagnoa /Sécurité : Les forces de l’ordre ne doivent pas être le cauchemar des populations

© Le Democrate Par DR
Cinquantenaire de la Côte d`Ivoire: le préfet Konin Aka préside le défilé militaire à Bouaké
Samedi 7 août 2010. Bouaké. Soldats des Forces nouvelles, de l`ONUCI, du Centre de commandement intégré (CCI) et forces vives défilent en présence des autorités administratives, politiques et militaires, à la faveur du 50è anniversaire de l`indépendance de la Côte d`Ivoire. Photo: le préfet Konin Aka
Konin Aka, préfet de la région du Gbèkè et du département de Bouaké, a demandé dans son intervention que les militaires ne soient le cauchemar de la population. C’était à l’occasion de l’installation de la police militaire, mercredi dernier. Il a aussi déclaré qu’après la crise, il y a eu quelques éléments qui ont semé le doute dans les esprits. Ceux qui agressent à Bouaké ne sont pas des militaires, mais des individus qui abusent des tenues militaires pour traumatiser les populations. A cet effet, il a suggéré qu’on interdise la vente des tissus treillis. A l’occasion de la cérémonie traditionnelle de présentation des vœux mardi dernier au préfet de région, N'Zi Kanga Rémi, il a engagé les forces de l’ordre à redoubler d’efforts afin de sécuriser les populations, traumatisées par la recrudescence du banditisme dans le département. Kamagaté Zoumana, préfet de police de la cité du Goh, a indiqué que face à cette situation sécuritaire inquiétante, la police, la gendarmerie, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les Eaux et forêts sont à pied d’œuvre pour contrer les malfrats. Il a aussi souhaité que des moyens soient mis à leur disposition pour leur permettre de réussir leur mission. N’Zi Kanga Rémi a profité de l’occasion pour féliciter les forces de l’ordre pour le travail déjà accompli, en dépit des maigres moyens dont elles disposent. Selon lui, le défi à relever actuellement à Gagnoa est celui de la sécurisation des personnes et des biens. Car depuis quelques mois, une recrudescence du banditisme est observée dans la cité du Fromager. Le dernier fait majeur est le braquage à domicile, mercredi dernier, de deux autorités préfectorales du département. En marge de cette cérémonie de présentation de vœux, les chefs de village ont exprimé leur inquiétude relative à la vente illicite des terres dans le département. Gbizié Lambert, président du Conseil des chefs de village de Gagnoa a fait savoir que des jeunes avides d’argent sont à la base de cette activité. Selon lui, le phénomène de ventes illicites des terres s’est aggravé en 2011 et a pris une proportion inquiétante. Le Conseil des chefs de village compte donc se réunir bientôt en vue de faire des propositions au préfet de région. Une démarche saluée par le préfet N’Zi Kanga Rémi qui a demandé séance tenante l’implication des non nationaux pour une réflexion plus approfondie, en vue de sceller « un nouveau contrat social » dans les villages.
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