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Politique Publié le lundi 6 février 2012 | Nord-Sud

Ecole de gendarmerie d’Abidjan: Un sous-officier meurt devant le portail

© Nord-Sud Par DR
Ecole de gendarmerie d’Abidjan: Double cérémonie de baptême et de prestation de serment de promotions d’officiers et sous-officiers
Jeudi 6 octobre 2011. Abidjan. Ecole de Gendarmerie. Prestation de serment de 498 soldats de la Loi qui viennent grossir les rangs de l’Armée ivoirienne: 52 Officiers et 446 sous-officiers de la Gendarmerie Nationale
Sanogo B. est mort, samedi dernier. Il a quitté le monde des vivants devant le portail de l’école de gendarmerie, à Cocody. L’élève sous-officier fait partie des 300 éléments des ex-Forces armées des Forces nouvelles(FaFn) intégrés au sein de la maréchaussée. Ce samedi matin, selon une source proche de l’école, les hommes du lt- col. Alexandre Appalo Touré, commandant école, devaient faire une course de fond de 40 km. De l’école à Adjamé en passant par Agban, les Deux-Plateaux puis revenir au point de départ. Cette course devait se faire en semi-lourd, c’est-à-dire en treillis et en rangers. Le marathon devait commencer à 7 heures. Alignés en petits groupes de 50 éléments, crânes rasés et encadrés par des instructeurs. Le top-départ a été donné par un formateur qui jouait le rôle de la flèche, c’est-à-dire celui qui ouvre la voie de passage à la colonne de gendarmes. La course se déroule bien au passage des troupes à Adjamé. L’ambiance aussi est bonne avec des chants invitant les coureurs à l’endurance. Les soldats amorcent le dernier rivage sur le boulevard de l’université qui passe devant l’école de police et la Dst. Toute la troupe s’arrête devant le portail de l’école. Soudain, Sanogo B. s’écroule brusquement au milieu des siens. Il perd connaissance et il se met à baver puis tressaillit. «Lorsqu’il est tombé il était déjà mort. On nous a demandé de le transporter à l’infirmerie. Les infirmiers sachant qu’il n’était plus vivant ont demandé de le transférer à Agban, pour ne pas affecter notre moral. Je suis abattu par cette disparition brutale parce que S. B. et moi nous avons fait la formation à Bouaké. Et, tout s’est bien passé », a expliqué l’un de ses frères d’armes. Le corps de S. B. se trouve actuellement à la morgue de l’hôpital militaire d’Abidjan (Hma).

B. K.
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