C’était encore un autre mensonge si on en croit l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Philip Carter III. Son pays n’a jamais dit qu’il souhaite que Guillaume Soro soit éconduit de la primature.
Si la honte tuait, les détracteurs de Guillaume Soro se tairaient à jamais. Ils ont essuyé deux revers en une seule journée. En reprenant le travail, hier, le chef du gouvernement a fait mentir toutes ces mauvaises langues qui racontaient qu’il avait été arrêté après s’être retranché à Bouaké pour échapper à la Cour pénale internationale (Cpi). Première déconvenue. Le second revers, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Philip Carter III, a démenti la rumeur selon laquelle son pays ne veut plus voir Guillaume Soro à la primature. Après avoir délivré le contenu de l’audience qu’il venait d’avoir avec le député de Ferké, c’est le diplomate lui-même qui aborde le sujet sans que la question ne lui ait été posée. « Si vous avez des préoccupations, faites-les savoir. Parce qu’il y a des choses que j’ai lues ces jours-ci dans des journaux qui ne sont pas vraies. On parle des relations entre les autorités de mon pays et le gouvernement ivoirien qui ne sont pas bonnes, il se dit que les Etats-Unis ne veulent plus voir le Premier ministre. Ce sont des absurdités », a explosé Philip Carter III. L’ambassadeur américain a confié qu’il était venu échanger avec son hôte sur les projets que son pays et la Côte d’Ivoire se sont engagés à développer ensemble à l’occasion de la visite de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton. « Nous avons beaucoup de choses à faire ensemble. Il fallait s’assurer que l’agenda américain et l’agenda ivoirien sont les mêmes », a-t-il soutenu. Ces projets, a-t-il expliqué, concernent des domaines comme les investissements, la réforme de la sécurité, la politique. Un entretien « très utile », selon le diplomate qui a permis de cerner tout ce que les USA peuvent faire pour la Côte d’Ivoire. Guillaume Soro a reçu ensuite une délégation de la mission d’évaluation des Nations Unies, conduite par Nannette Ahmed. Elle était composée notamment du conseiller militaire de Ban Ki-moon, Babacar Gaye. Le Premier ministre ivoirien avait à ses côtés les ministres de l’Intérieur, des Droits de l’Homme et le délégué à la Défense. La mission était venue se renseigner sur l’avenir de la force onusienne en Côte d’Ivoire. « Des discussions enrichissantes », qui, selon Nannette Ahmed, ne sont que le début de son travail qui prendra fin le 17 février prochain. « Nous sommes-là pour mettre au point des recommandations du Secrétaire général à la suite d’une demande faite par le Conseil de sécurité dans le cadre de la résolution 2000 relative à la structure de la force de l’Onuci en prenant en compte les élections législatives, la situation sécuritaire qui prévaut actuellement et les progrès réalisés dans la construction des capacités nationales. Nous sommes ici pour écouter le gouvernement et toutes les parties prenantes au plan national. Après son audience avec le Premier ministre, la mission onusienne a eu une réunion avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko ».
Bamba K. Inza
Si la honte tuait, les détracteurs de Guillaume Soro se tairaient à jamais. Ils ont essuyé deux revers en une seule journée. En reprenant le travail, hier, le chef du gouvernement a fait mentir toutes ces mauvaises langues qui racontaient qu’il avait été arrêté après s’être retranché à Bouaké pour échapper à la Cour pénale internationale (Cpi). Première déconvenue. Le second revers, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Philip Carter III, a démenti la rumeur selon laquelle son pays ne veut plus voir Guillaume Soro à la primature. Après avoir délivré le contenu de l’audience qu’il venait d’avoir avec le député de Ferké, c’est le diplomate lui-même qui aborde le sujet sans que la question ne lui ait été posée. « Si vous avez des préoccupations, faites-les savoir. Parce qu’il y a des choses que j’ai lues ces jours-ci dans des journaux qui ne sont pas vraies. On parle des relations entre les autorités de mon pays et le gouvernement ivoirien qui ne sont pas bonnes, il se dit que les Etats-Unis ne veulent plus voir le Premier ministre. Ce sont des absurdités », a explosé Philip Carter III. L’ambassadeur américain a confié qu’il était venu échanger avec son hôte sur les projets que son pays et la Côte d’Ivoire se sont engagés à développer ensemble à l’occasion de la visite de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton. « Nous avons beaucoup de choses à faire ensemble. Il fallait s’assurer que l’agenda américain et l’agenda ivoirien sont les mêmes », a-t-il soutenu. Ces projets, a-t-il expliqué, concernent des domaines comme les investissements, la réforme de la sécurité, la politique. Un entretien « très utile », selon le diplomate qui a permis de cerner tout ce que les USA peuvent faire pour la Côte d’Ivoire. Guillaume Soro a reçu ensuite une délégation de la mission d’évaluation des Nations Unies, conduite par Nannette Ahmed. Elle était composée notamment du conseiller militaire de Ban Ki-moon, Babacar Gaye. Le Premier ministre ivoirien avait à ses côtés les ministres de l’Intérieur, des Droits de l’Homme et le délégué à la Défense. La mission était venue se renseigner sur l’avenir de la force onusienne en Côte d’Ivoire. « Des discussions enrichissantes », qui, selon Nannette Ahmed, ne sont que le début de son travail qui prendra fin le 17 février prochain. « Nous sommes-là pour mettre au point des recommandations du Secrétaire général à la suite d’une demande faite par le Conseil de sécurité dans le cadre de la résolution 2000 relative à la structure de la force de l’Onuci en prenant en compte les élections législatives, la situation sécuritaire qui prévaut actuellement et les progrès réalisés dans la construction des capacités nationales. Nous sommes ici pour écouter le gouvernement et toutes les parties prenantes au plan national. Après son audience avec le Premier ministre, la mission onusienne a eu une réunion avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko ».
Bamba K. Inza