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Politique Publié le vendredi 10 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Droits de l’Homme / Situation politique : L’APDH dénonce l’action des dozos dans les zones forestières

Le président de l’APDH (Action pour la Protection des Droits de l’Homme), Eric Aimé Sémien, a organisé le jeudi 9 février 2012, une conférence de presse au siège social de ladite organisation pour donner sa position sur les événements qui ont émaillé l’actualité sociopolitique et notamment les Droits de l’Homme.

Eric Aimé Sémien, a d’emblée balayé du revers de la main, la pensée collective qui tend à arrimer systématiquement l’APDH à l’image du docteur Boga Sako Gervais, 3ème président de ladite association. Pour lui, la précision était de taille, car il faut éviter de faire cette amalgame. Il a ensuite abordé une vue panoramique de la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire. Pour l’APDH, s’il y a une nette amélioration de la situation sécuritaire d’avril 2011 à nos jours, il reste par ailleurs des insuffisances. «La situation sécuritaire est encore préoccupante à bien des égards du fait de nombreuses exactions commises par les FRCI (…) Il y a également l’action des chasseurs ‘’Dozos’’ dans les zones forestières qui se comportent en véritables maîtres des lieux à l’Ouest», a déploré le président de l’APDH. Qui a aussi décrié la partialité de la justice ivoirienne. «Nous sommes en train d’aller vers une justice à double vitesse», a-t-il déploré. Eric Aimé Sémien a fait constater qu’autant les deux camps ont été épinglés, autant, regrette-t-il, aucun proche du pouvoir n’a été inquiété par des poursuites ’’. Concernant l’action de la Cour Pénale Internationale (CPI) et le transfèrement de l’ancien président Laurent Gbagbo, l’APDH reconnaît que le transfèrement en lui-même ne pose aucun problème mais désapprouve tout de même, les actes qui l’ont entouré. C’est pour cela qu’elle propose que «toutes les garanties nécessaires à la défense de Laurent Gbagbo lui soient accordées et souhaite que la CPI vise tous les deux camps et qu’elle ne prenne pas de sous-fifre pour jouer les équilibristes». La commission du président Banny n’a pas échappé à la diatribe d’Eric Aimé Sémien. «On tourne en rond. Sur un mandat de deux ans, plus de six mois se sont déjà écoulés. Aucune méthodologie de travail n’a été présentée par la CDVR», a-t-il tranché. Il en est de même pour la Commission Nationale d’enquête. «Cette commission a un mandat présidentiel, son rapport est destiné au président de la République, son temps est court ; elle a un discours méprisant vis-à-vis des autres ONG des Droits de l’Homme», a notifié Eric Aimé Sémien. Puis, il a évoqué la multiplicité et la similitude des Commissions d’enquête. Par conséquent, l’APDH tire la sonnette d’alarme sur le retour des vieux démons. Entre autres priorités de l’APDH pour le compte de l’année 2012, il faut noter le contrôle citoyen des actes du parlement et le monitoring de la justice transitionnelle et des procès politiques.
A. Dedi
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