x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le mercredi 15 février 2012 | L’expression

Can2012/Le pasteur qui a prophétisé le penalty raté de Drogba parle : « Voici ce qu’il faut faire pour conjurer le mauvais sort »

Vous avez, au début de la Can 2012, organisé une conférence de presse où vous avez demandé à ce que Didier Drogba ne tire pas de penalty pendant cette compétition. Est-ce que les autorités vous ont approché pour voir la suite à donner à cette prophétie ?

Personne ne m’a approché. C’était exactement le 27 janvier, c'est-à-dire deux jours après le premier match des Eléphants et six jours après le début de la Can. Mais je comprends un peu l’attitude des Ivoiriens au regard des prophéties qu’on a entendues dans ce pays, surtout pendant la crise postélectorale où on a entendu toute sorte de prophéties. Les gens nous ont tous mis désormais dans le même sac et ne font plus attention à ce que nous disons.

Comment l’homme de Dieu voit l’avenir de cette génération de joueurs aussi talentueux les uns que les autres ?

Il n’y a pas à désespérer de cette génération; mais spirituellement quelque chose doit être fait. C’est seulement après ce travail spirituel que cette génération de joueurs pourra procurer de la joie aux Ivoiriens et se sentir enfin fiers de leur carrière.

Qui doit faire ce travail spirituel ?
Cet effort spirituel ne doit pas se faire à tous les niveaux. Les hommes de Dieu, le ministère des Sports et des Loisirs et les joueurs eux-mêmes, puisque c’est eux qui sont au premier plan. Au cours de la conférence de presse que j’ai animée le 27 janvier, j’ai donné un seul remède : que le capitaine Didier Drogba cesse de porter le N°11 et qu’il ne tire aucun penalty pendant le cours du jeu. Personne ne m’a écouté. Face à la Guinée Equatoriale, il a porté son même dossard N°11 et il a raté un penalty et cela n’a pas interpellé le staff technique. Je n’ai parlé que de Drogba parce qu’il y a des informations que je ne peux pas livrer dans la presse.

En tant qu’homme de Dieu qu’est-ce que vous avez fait pour ne pas que cette coupe échappe à la Côte d’Ivoire ?

Quand vous faites une prière communautaire, il faut qu’il y ait quelqu'un en face de vous pour répondre Amen. C’est le cas chez les prêtres, pasteurs, imams et même chez les féticheurs et marabouts. C’est une affaire nationale, en tant qu’homme de Dieu, j’ai eu cette révélation, mais il n’y avait personne devant moi.

Après 2006 en Egypte, c’est la seconde fois que le capitaine des Eléphants manque de rentrer dans l’histoire. Ne pensez-vous pas qu’il y ait une malédiction qui poursuit Drogba ?

Drogba n’est nullement maudit. J’ai déjà dit que le N°11 qu’il porte agit négativement sur sa carrière. Il faut que le travail spirituel soit fait pour que Drogba puisse avoir le couronnement digne son rang de grand joueur en sélection et en club.

Vous dites que cette coupe était dans le plan de Dieu et que la victoire devrait forcément passer par un penalty. Pourtant quand Dieu veut faire un don, il le fait sans condition. Qu’est-ce qui explique cette condition de penalty ?

C’est vrai, quand Dieu donne, il donne. Mais en même temps, Dieu met l’homme face à sa volonté et lui montre la voie par laquelle il doit passer pour atteindre cette consécration. On a vu ici dans les journaux des mystiques et des féticheurs qui disent avoir tout scellé dans des pactes. Dieu voulait que la victoire passe par un penalty pour dire que c’est lui et lui seul qui peut donner la victoire.

Mais nous sommes arrivés à la séance des tirs au but. Pourquoi Dieu n’a pas permis qu’on gagne à cette ultime séance parce que ce sont aussi des penaltys ?
C’est vrai, mais quand Dieu donne quelque chose, il détermine la voie et le temps qu’on doit mettre pour atteindre cet objectif. La séance de tirs au but n’était pas dans le plan de Dieu. Si vous avez bien fait attention, vous avez vu que le penalty raté par Drogba est intervenu vers la fin du match.

C’était ça le plan de Dieu, mais les Ivoiriens n’ont pas écouté sa voix. Mais quand l’homme n’obéit pas, Dieu impose un châtiment ce fut le cas dans la Bible. Les enfants d’Israël devraient mettre 40 jours pour quitter l’Egypte et atteindre la terre promise. Mais leurs récriminations et leur incrédulité ont fait qu’ils ont mis 40 ans pour traverser le désert et leur capitaine Moïse n’a même pas vu la terre promise. Dans le cas de la finale de la Can, les prolongations et les tirs au but n’étaient pas inscrits dans le plan de Dieu.

Dans cette même Bible, même après 40 ans, le peuple de Dieu est arrivé tout de même à Canaan. Pourquoi ce même Dieu n’a pas donné la coupe à la Côte d’Ivoire après les prolongations et les tirs au but que vous considérez comme un châtiment ?

Si Dieu offrait cette coupe après les tirs au but, les hommes allaient plus se glorifier au lieu de glorifier Dieu. Si la Côte d’Ivoire prenait la coupe dans ces conditions, les féticheurs et autres mystiques allaient faire du boucan dans la presse comme en 1992, pour dire que ce sont eux qui ont tout scellé. Dieu voulait donner la coupe à la Côte d’Ivoire, mais c’est les Ivoiriens eux-mêmes n’ont pas voulu en n’écoutant pas la voix de Dieu.

Qu’est-ce que Dieu a révélé au prophète sur l’avenir de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire ?
Il faut que les dirigeants et les joueurs écoutent la voix de Dieu. Les joueurs sont tous des stars dans leurs clubs respectifs. Mais il faut que ce rayonnement rejaillisse sur leur pays. Ils ne sont certes pas de la même confession religieuse. Mais tous évoquent le nom de Dieu dans leur performance.

Réalisée par Kra Bernard
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ