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Politique Publié le jeudi 16 février 2012 | L’expression

Koné Bruno, porte-parole du gouvernement : « Aucun élément Frci ne quittera sa base »

© L’expression Par DR
Cybercriminalité : Le ministre Koné Bruno en campagne contre le fléau.
Le Ministre de la poste et des Tic a donné une importante communication liée à la lutte contre la cybercriminalité lors d`une visite à l’université indienne de Yopougon et dans des cybercafé avoisinants.
« C’est dommage que ces conflits deviennent à la fin des conflits intercommunautaires. Je l’ai déjà dit ici, les Frci, c’est l’armée régulière de Côte d’Ivoire. Et j’insiste là-dessus, les Frci constituent l’armée régulière de Côte d’Ivoire. Et il est important que notre armée soit respectée. L’armée représente la totalité du peule ivoirien. Il n’y a pas de raison que ce soient les populations qui décident ou pas, d’avoir l’armée sur un territoire. A un certain âge, nous avons vu les Fanci ici, tout comme les Fds. On ne s’est jamais réuni dans des villages, pour savoir si on reçoit des militaires ou des gendarmes. Je crois qu’il faut qu’on revienne aux principes de base du civisme. Ce principe, c’est respecter nos institutions. Et dans le respect de nos institutions, il y a naturellement le respect de l’armée, qui est l’armée régulière de Côte d’Ivoire. Notre armée, à certains moments, a eu à mener des opérations de sécurité publique, tout simplement parce que la police et la gendarmerie en particulier, qui sont prioritairement affectés à ce type d’opérations, n’avaient pas les armes, et n’étaient même pas dans un lieu de cantonnement. Il a fallu plusieurs mois avant que les commissariats se regarnissent et que les policiers soient dotés d’armes et de munitions. Pendant ce temps creux, les militaires ont eu à les suppléer. A partir du moment où nous sommes arrivés progressivement dans une situation normale, il a été demandé aux militaires de se retirer de ces activités là, qui sont des activités de sécurisation, naturellement, pour faire en sorte que la police et la gendarmerie prennent le relai. Mais cela n’est pas encore fait partout. D’autre part, même quand la police et la gendarmerie sont déployées, rien ne dit que les militaires ne peuvent pas venir en renfort à tel ou tel autre endroit, si le commandant militaire le juge nécessaire. Il s’agit là d’une décision du commandement militaire, qui peut estimer qu’à Arrah par exemple, on a encore besoin d’un nombre de personnes, ou à tel autre endroit. Ce sont des décisions qui sont prises par le commandement militaire. Quand on parle de cantonnement, ou quand on dit que les militaires retournent dans leurs casernes, cela ne veut pas dire qu’on les met en prison. On a souvent l’impression que pour des Ivoiriens, il faut que les militaires disparaissent du paysage. Non. Cette décision en tout cas, n’a jamais été prise par le gouvernement. Il a été décidé de faire en sorte que les opérations de sécurité publique, celles qui consistent à protéger les biens et les personnes dans les villes et les villages, soient assurées par la police et la gendarmerie. C’est ce qui a été décidé. Maintenant, il appartient au commandement militaire d’assurer notre sécurité globalement. Et si le commandement militaire estime qu’en certains lieux, il a encore un besoin de militaires, pourquoi voulez-vous que ce soient les populations qui le concèdent ? C’était là le premier niveau de commentaire à faire. Le second, c’est qu’il faut éviter que, même quand il y a conflit, parce que partout où vous mettez deux hommes, il peut y avoir conflit. Les Frci, c’est aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de personnes. Il peut arriver qu’un élément des Frci ait un problème avec un civil. Cela peut arriver partout. Il peut y avoir des problèmes d’indiscipline. Il peut y avoir même des agressions contre certains éléments des Frci. Mais de grâce, ne transformons pas cela en conflits intercommunautaires. Ça n’a rien à voir. Et je souhaite que vous la presse, nous aidiez à informer correctement et à sensibiliser les Ivoiriens sur le fait qu’il s’agit de notre armée régulière. Il s’agit d’assurer la sécurité de l’ensemble des Ivoiriens. Il n’est pas question de prendre des populations données, en otage. Le commandement supérieur de la gendarmerie et le commandement des Frci n’a pas ce type d’intention. Les intentions sont positives. Il peut y avoir des erreurs commises par un ou plusieurs éléments des Frci. Mais si ces éléments sont connus de leur hiérarchie, ils seront sanctionnés à titre personnel. Mais ce n’est pas parce que certains commettent des erreurs, qu’il faut brûler tous ceux qui répondent au nom de Frci.

Propos recueillis par Ouattara Abdoul Karim
Légende : Le porte-parole du gouvernement Koné Nabagné Bruno n’a pas été tendre avec ceux qui donnent dans la provocation contre les Frci.
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