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Art et Culture Publié le samedi 18 février 2012 | Le Patriote

Littérature / Maurice Bandaman dévoile son “Eternel amour”

© Le Patriote Par Nathan Kone
Cinema : Henriette Dagri-Diabaté et Maurice Bandaman au lancement du Festival international "Miroirs et cinemas des Lagunes", de Naky Sy Savané
Jeudi 10 novembre 2011. Abidjan. Cinema Primavera, galerie Prima center, Marcory Zone 4. La célèbre actrice Naky Sy Savané, promotrice du Festival international "Miroirs et cinemas des Lagunes", organise le lancement de ses activités en présence de la grande chancelière de l`Ordre national, Mme Henriette Dagri-Diabaté et du Ministre de la Culture, Bandaman Maurice
Quatre ans après « Le paradis français », paru aux éditions NEI-CEDA, l'écrivain Maurice Bandaman, actuel ministre de la Culture et de la Francophonie, signe son retour en librairie. Avec son dernier livre, « L'Eternel amour », un roman initiatique qui vient de sortir chez Sésame Editions. Dans un style alerte, l'auteur conte, avec émotion, l'histoire d'amour tumultueuse entre Adama, un apprenti-chauffeur, et une coiffeuse, Awa. Tout se passe bien entre les deux tourtereaux jusqu'au jour où Warifatchê, ex-patron d'Adama, que ce dernier a aidé à aller à l'aventure, rentre des Etats-Unis. Du simple chauffeur de gbaka, qu'il était avant son départ, Warifatchè est devenu, un homme riche. Sans aucune considération pour son « petit » Adama, Warifatchè détourne Awa, entre-temps devenue la fiancée d'Adama. Blessé dans son amour propre, Adama décide, lui aussi, de quitter Abidjan, pour aller faire fortune, non pas aux Etats-Unis, mais plutôt en Arabie Saoudite, précisément à la Mecque. Ainsi va commencer, pour le jeune homme, un parcours initiatique, qui changera complètement sa vision de la vie… Premier plus jeune lauréat du Grand prix Littéraire de l'Afrique Noire en 1993, avec son roman « Le fils-de-la-femme-mâle », Maurice Bandaman est un écrivain qu'on ne présente plus. C'est en 1986 que ce professeur de Lettres se révèle au grand public, en publiant « Une femme pour une médaille ». A l'époque, le jeune auteur est étudiant. Suivra en 1991, « Le Sang de la république », un recueil de nouvelles. Ensuite, il sortira, au fil des ans, « Portraits des siècles meurtris » (1993), « La Bible et le fusil » (1997), « L'amour est toujours ailleurs(2000), « Nouvelles chansons d'amour »(poésie, 2000), « Au nom de la terre, suivi de La terre qui pleure » (théâtre, 2000), « Sikagnima, la fille aux larmes d'or » (livre pour enfants, 2000), « Même au paradis, on pleure quelquefois » et surtout « Côte d'Ivoire : chronique d'une guerre annoncée », une chronique journalistique, publiée en 2004, en collaboration avec le défunt quotidien « 24heures ».

Au plan de la vie politique, il est depuis mars 2001, maire de la commune de Taabo. Avant d'être ministre aujourd'hui, Maurice Bandaman a été aussi PCA de la RTI(2004-2006), puis de la Poste de Côte d'Ivoire (2008-2011).

Y. Sangaré
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