Des Ivoiriens refugiés au Libéria depuis la crise postélectorale, ont été arrêtés par les autorités libériennes, fin janvier dernier. Présentés par l’Agence France presse (Afp) comme des mercenaires à la solde de l’ex-président Laurent Gbagbo, ces Ivoiriens ont été relâchés par le tribunal de première instance de Zwedru, dans le comté du Grand Gedeh. Le site “connectionivoirienne.net” qui rapporte l’information, précise qu’aucune arme n’a été retrouvée sur ces personnes, au nombre de 76 qui, en réalité, “sont de simples réfugiés et non des mercenaires”. “Suite à leur remise en liberté, les 76 réfugiés sur lesquels aucune arme n’avait été trouvée, ont été transportés au camp de Duogee par le HCR”, précise ce jounal en ligne, qui a ajouté qu’ils ont été accueillis “dans une grande liesse population par leurs parents et amis”. “Jeune Afrique” dans sa livraison courant février 2012, a cité une source policière libérienne qui a confirmé l’arrestation de 76 Ivoiriens et à l’en croire, “ils avaient l’intention de déstabiliser la Côte d’Ivoire”. Le gouvernement de Mme Johnson Sirleaf, toujours selon cette source, “ne pouvait rester les bras croisés”, raison pour laquelle ces personnes ont été arrêtés et détenues. Ces Ivoiriens présentées au monde comme des mercenaires “recrutaient et entraînaient des hommes pour aller se battre contre le gouvernement ivoirien”, assurait une autorité libérienne.
Olivier Dion
Olivier Dion