L’Association des communicateurs pour le développement de la Marahoué (ACODEM) est une association apolitique d’hommes de média, née depuis 2010. Compte tenu de la grave crise postélectorale que la Côte d’Ivoire a traversée, cette association n’a pas pu exercer, a expliqué son président David Yala. «L’ACODEM n’est pas une association ‘’Gouro bis’’. C’est une association professionnelle régionale qui regroupe les communicateurs originaires des 3 départements de la Marahoué, à savoir Zuénoula, Bouaflé et Sinfra. Ce n’est ni une association ethnique ni un groupement tribal», tranche David Yala. «L’association entend contribuer à sortir la région de la Marahoué du marasme économique, culturel et touristique dans lequel elle est plongée depuis belle lurette. Nous sommes tous redevables à cette région. Valorisons-la à travers ses sites touristiques, ses masques, ses tenues vestimentaires, ses danses traditionnelles, notamment sa célèbre danse le Zaouli. Nous voulons favoriser le tourisme régionale à travers l’ACODEM», a-t-il fait savoir. Pour les actions à mener, David Yala cite entre autres «le lobbying» afin que les questions existentielles de la Marahoué soient prises en compte dans les différents programmes de développement du gouvernement. «La Marahoué offre un cadre idéal pour l’organisation de festivals ou de manifestations culturelles similaires, mais rien n’est fait. Nous allons organiser un festival régional biannuel pour faire la promotion des arts et de la culture de la Marahoué», a-t-il affirmé. Sans oublier la mise en place d’un prix spécial pour récompenser les meilleurs hommes de médias de la région. C’est pourquoi, David Yala exhorte tous les fils et filles de la Marahoué à faire bloc autour de l’ACODEM. «L’ACODEM est certes une association des communicateurs mais elle est avant tout un instrument de développement. Que tout le monde nous rejoigne afin qu’ensemble nous puissions participer au développement harmonieux de notre région», a-t-il exhorté.
Franck O.
Franck O.
