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Société Publié le vendredi 24 février 2012 | Le Nouveau Réveil

Dabou / Affaire « réseau parallèle d’établissement d’extraits de naissance » : L’entourage du sous-préfet mis aux arrêts fait des révélations

Mise aux arrêts et écrouée à la Direction de la surveillance territoriale (Dst) depuis le jeudi 16 février dernier, pour établissement parallèle d’extraits de naissance, l’entourage de Mme Paha Gnantin née Ossin Chantal, sous-préfet central de Dabou, dénonce une cabale contre sa personne et surtout contre sa méthode de travail qui empêche justement les faussaires de s’approprier le cerveau informatique de son administration. Selon donc cet entourage, voici les faits : « La sous-préfecture centrale de Dabou travaille depuis plus d’un an avec un informaticien dûment recruté et mis en service par l’office national d’identification. L’agent du nom de Aké Jean Paul a effectivement un certificat de prise de service. Il collabore donc avec la sous-préfecture pour la tenue à jour des registres et fichiers informatiques quant à la fourniture des pièces administratives…Il fait également la maintenance du parc informatique de la sous-préfecture. Son système informatique ne permet donc plus aux intermédiaires et autres démarcheurs d’obtenir des extraits. Le 21 novembre, un cambriolage a lieu à la sous-préfecture. Les cambrioleurs emportent les ordinateurs complets du service, le serveur principal et des CD et autres supports de stockage. Le garde qui était censé être de service cette nuit a dit qu’il était chez lui. Le garde défaillant, sur plainte du sous-préfet, a été mis aux arrêts par la police. Mais quelques jours plus tard, il est libéré sur intervention du secrétaire général de la préfecture. Sans que le sous-préfet n’en soit informé. Puis, la police est orientée sur Aké Jean Paul qu’elle met aux arrêts. On dit que ce dernier a fait des aveux et aurait dénoncé le sous-préfet, mais jamais le sous-préfet n’a été entendu ni à Dabou par la police ni à Abidjan au ministère de l’Intérieur. Le sous-préfet s’est rendu le 15 février au ministère de l’Intérieur pour savoir ce qui se passe et la conduite à tenir pour la suite. Sur les lieux, l’on lui demande d’aller à la Dst. Et là, elle est mise aux arrêts sans autre forme de procès. Il n’y aura jamais de confrontation, si tant est que Aké l’a effectivement dénoncée. On ne lui a jamais montré ce qui a été trouvé chez Aké. encore moins la laisser donner sa version des faits. Elle est l’autorité qui délivre les pièces, comment peut-elle vouloir contourner et frauder contre sa propre autorité ? Toute malade (elle est sous traitement pour des problèmes cardio-vasculaires), Mme le sous-préfet est détenue à la Dst. Son cardiologue s’y est rendu pour attirer l’attention des policiers, mais rien n’y fit . Pourquoi l’a-t-on bloquée à la Dst contre toutes les procédures légales ? », s’interroge-t-on.

Ouattara Chérif
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