La rentrée budgétaire 2012 a eu lieu, hier, à l’auditorium de la Caistab, où le ministre Charles Koffi Diby a mis ses collaborateurs en garde contre les magouilles.
On ne l’avait jamais vu insister tant sur une mise en garde à l’endroit de ses collaborateurs. Hier, au cours de la rentrée budgétaire 2012 à l’auditorium de la Caistab, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a insisté sur la bonne gouvernance dans les institutions de l’Etat. Et particulièrement dans les structures sous tutelle de son département. « Une brigade anti-corruption (Brigade de lutte contre la corruption Blc) verra le jour avant la fin mars, je ne vous dirai pas quand la brigade sera dans vos locaux, parce que je veux prendre le premier pour qu’il serve d’exemple aux autres », a averti l’argentier. Pour lui, les agents doivent travailler dans l’intérêt de l’Etat et non tremper dans la corruption. Avant, Charles Diby a annoncé que le budget 2012 consacre une rupture avec le passé. Notamment dans le contexte de son élaboration, sa structure et son orientation dans la politique économique. « L’année 2012 marquera pour la première fois depuis plus de dix ans, le retour à une croissance forte du Pib, projeté à 8,5%. Le budget prévoit, par ailleurs, une augmentation substantielle des investissements publics, qui passent à 5% du Pib contre 2,6 en 2011. Et en termes de part dans les dotations budgétaires globales, les dépenses d’investissement représentent 19,7% en 2012 contre 9,8 % en 2011 », a-t-il souligné. La rencontre a été l’occasion pour les différents services financiers de décliner les prévisions de recettes à eux assignées pour 2012. Ainsi au titre de la Direction générale des impôts (Dgi), le budget prévisionnel est fixé à 897,0 milliards de Fcfa, qui proviendra entre autres des impôts sur le foncier, sur le pétrole et le gaz et les droits d’enregistrement café-cacao. Pour la Direction générale des Douanes (Dgd), l’objectif de recette s’élève à 953,9 milliards de Fcfa. Cette somme sera mobilisée sur les produits pétroliers pour 134,2 milliards de Fcfa, les marchandises générales pour 568,0 milliards de Fcfa et les exportations pour 251,7 milliards de Fcfa. Quant à la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (Dgtcp), les recettes attendues sont de 810,9 milliards de Fcfa (ressources intérieures pour 644,9 de Fcfa et extérieures pour 166,0 milliards). Enfin, quant au budget global, il s’équilibre en ressources et en charges à 3 160 milliards de Fcfa, dont 620, 3 milliards seront consacrés aux investissements. Avant la levée de la séance, Charles Diby a souligné que l’atteinte du point d’achèvement Ppte n’est pas une finalité. « Nous devons plutôt améliorer notre organisation et nos modes de gestion, pour tirer le meilleur profit de la réduction de la dette sur les finances publiques. L’impact du Ppte sur le quotidien des Ivoiriens dépendra de notre ardeur à assurer une gestion transparente et efficiente des dépenses publiques », a exhorté le ministre.
Kuyo Anderson
On ne l’avait jamais vu insister tant sur une mise en garde à l’endroit de ses collaborateurs. Hier, au cours de la rentrée budgétaire 2012 à l’auditorium de la Caistab, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a insisté sur la bonne gouvernance dans les institutions de l’Etat. Et particulièrement dans les structures sous tutelle de son département. « Une brigade anti-corruption (Brigade de lutte contre la corruption Blc) verra le jour avant la fin mars, je ne vous dirai pas quand la brigade sera dans vos locaux, parce que je veux prendre le premier pour qu’il serve d’exemple aux autres », a averti l’argentier. Pour lui, les agents doivent travailler dans l’intérêt de l’Etat et non tremper dans la corruption. Avant, Charles Diby a annoncé que le budget 2012 consacre une rupture avec le passé. Notamment dans le contexte de son élaboration, sa structure et son orientation dans la politique économique. « L’année 2012 marquera pour la première fois depuis plus de dix ans, le retour à une croissance forte du Pib, projeté à 8,5%. Le budget prévoit, par ailleurs, une augmentation substantielle des investissements publics, qui passent à 5% du Pib contre 2,6 en 2011. Et en termes de part dans les dotations budgétaires globales, les dépenses d’investissement représentent 19,7% en 2012 contre 9,8 % en 2011 », a-t-il souligné. La rencontre a été l’occasion pour les différents services financiers de décliner les prévisions de recettes à eux assignées pour 2012. Ainsi au titre de la Direction générale des impôts (Dgi), le budget prévisionnel est fixé à 897,0 milliards de Fcfa, qui proviendra entre autres des impôts sur le foncier, sur le pétrole et le gaz et les droits d’enregistrement café-cacao. Pour la Direction générale des Douanes (Dgd), l’objectif de recette s’élève à 953,9 milliards de Fcfa. Cette somme sera mobilisée sur les produits pétroliers pour 134,2 milliards de Fcfa, les marchandises générales pour 568,0 milliards de Fcfa et les exportations pour 251,7 milliards de Fcfa. Quant à la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (Dgtcp), les recettes attendues sont de 810,9 milliards de Fcfa (ressources intérieures pour 644,9 de Fcfa et extérieures pour 166,0 milliards). Enfin, quant au budget global, il s’équilibre en ressources et en charges à 3 160 milliards de Fcfa, dont 620, 3 milliards seront consacrés aux investissements. Avant la levée de la séance, Charles Diby a souligné que l’atteinte du point d’achèvement Ppte n’est pas une finalité. « Nous devons plutôt améliorer notre organisation et nos modes de gestion, pour tirer le meilleur profit de la réduction de la dette sur les finances publiques. L’impact du Ppte sur le quotidien des Ivoiriens dépendra de notre ardeur à assurer une gestion transparente et efficiente des dépenses publiques », a exhorté le ministre.
Kuyo Anderson