Membre du bureau du syndicat national des cadres supérieurs de la santé (Synacassci), le Dr Diomandé Béko qui exerce à Abidjan n’a pas voulu se faire conter la cérémonie d’inhumation de son frère et camarade de faculté de médecine. Présent à Issia, le Dr Diomandé a démenti les rumeurs ayant fait croire que son collègue Diomandé Mamadou avait trouvé la mort dans une clinique à Abidjan des suites d’une hépatite C. «Je connais bien l’homme et je puis dire que ces derniers mois, je ne l’ai pas vu malade et je ne lui connaissais aucun antécédent d’hépatite C. Les gens disent des choses qu’ils ne savent pas. Dr Diomandé était un brillant médecin qui sait pertinemment qu’une hépatite C peut se compliquer d’un cancer du foie. Il n’aurait donc pas laissé une hépatite C évoluer au stade de l’irréparable. En outre, j’ai lu dans la presse qu’il était décédé dans une clinique. Certains ont parlé d’une polyclinique d’Abidjan. Il n’en est rien. Il est décédé à son domicile d’Abidjan et non dans une clinique. Il n’était suivi dans aucune formation sanitaire», a-t-il clarifié. Un éclairage qui relance le débat sur les circonstances exactes de ce décès surtout qu’à Issia, des voix avancent la thèse d’un règlement de compte politique. «La politique est une nébuleuse. Elle est très dure et impitoyable. Bien souvent des coups allant jusqu’à donner la mort dans des circonstances mystérieuses à l’adversaire sont des pratiques récurrentes. Nous qui avons vécu la lutte interne pour le choix des deux candidats du RDR et qui avons entendu ce qui a été dit par des proches du camp perdant, nous sommes dans la consternation, nous sommes dépassés mais nous ne sommes pas tout à fait surpris de ce qui est arrivé seulement deux mois après l’élection», a souligné un responsable de section de base du RDR.
MTT
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