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Politique Publié le lundi 27 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Législatives partielles / Des Ivoiriens ont voté dans douze circonscriptions : Violences partielles, tensions locales et indifférence nationale

Agboville, l’une des douze (12) localités où des élections législatives partielles ont été organisées le dimanche 26 février 2012, a reçu la visite du président de la Commission électorale indépendante. Youssouf Bakayoko qui a sillonné certains bureaux de vote, a tenu à se rendre compte du déroulement du scrutin dans l’Agneby-Tiassa.

Aboudé, Attobrou, Guessigué, Grand-Morié, Lovigué, Oress-Krobou communes et sous-préfectures, sont les localités concernées par la reprise du scrutin législatif dans le département de l’Agnéby-Tiassa. Où les électeurs, au nombre de 36.213, devaient choisir leur représentant entre 11 candidats en lice dont trois plus actifs. Il s’agit de Martin M’bolo, candidat indépendant déclaré élu par la CEI, Memey Désiré du RDR, qui a eu le soutien du ministre Adama Bictogo, présent hier à Agboville et Yapi Jacques, candidat du PDCI qui a introduit la requête ayant abouti à l’annulation des résultats de la sous-préfecture d’Agboville. Pour sa visite sur le terrain, Youssouf Bakayoko s’est rendu à Grand-Morié, Grand-Yapo et Petit-Yapo, après un échange avec le préfet de région, M. Bako Digbé Anatole Privat. «Nous avons 119 bureaux de vote répartis dans 52 lieux de vote qui ont ouvert à 7 heures, sauf quelques-uns qui ont ouvert à 8 heures. Pour l’heure, tout se passe bien, la sécurité est assurée par une centaine de gendarmes et 200 militaires», a dit le préfet de région. Au Groupe scolaire de Grand-Morié, les agents de la CEI locale ont enregistré 66 votants à 12h08 mn sur 372 inscrits dans le bureau de vote n°2. A Grand-Yapo, 87 électeurs sur 368 avaient accompli leur devoir civique dans le bureau de vote n°2, avant l’arrivée de la délégation de la CEI à 12h42 mn, composée, entre autres, de Mme Touré Awa, superviseur pour la circonstance, en remplacement du secrétaire général permanent, Auguste Sévérin Miremont. A Yapokpa, un quartier du village de Petit-Yapo, l’affluence était plus grande, contrairement au 11 décembre dernier, selon le superviseur de la CEI, Adama Touré. 102 électeurs sur 352 avaient voté dans le bureau n°2 et 112 sur 354 en avaient fait autant dans le bureau de vote n°4. «Veillez à ce que des morts ne se retrouvent pas dans les bureaux de vote», a conseillé le préfet aux représentants de M’bolo Martin, Yapi Jacques et Memey Désiré. Dans l’ensemble, les législatives partielles se sont déroulées dans le calme dans le département d’Agboville, avec un taux de participation oscillant autour de 20% à la mi-journée. Les observateurs électoraux, entre autres, les membres de la Convention de la société civile de Côte d’Ivoire (CSCI), la COSOPCI, conduite par son président, Traoré Wodjofini étaient présents dans les bureaux de vote. « Nous sommes dans une région où la pratique du culte religieux est importante, ce qui influence la participation pour cette matinée. On est autour de 20% de taux de participation et nous pensons que dans l’après-midi, les chiffres vont aller en s’améliorant et que nous aurons un taux de participation nettement plus important. Le 11 décembre, le taux de participation était un élément important, parce que nous sortions d’une crise. Il était bon de savoir comment les électeurs participent à cette élection et quel était le taux de participation. Aujourd’hui, l’Assemblée nationale a sa structure, en ce qui concerne les formations politiques, nous savons maintenant les nombres de sièges obtenus par les différentes formations politiques. Il s’agit d’une élection partielle et ce qui est important, ce n’est pas tellement le taux de participation, mais le score que va réaliser chaque formation, puisqu’il s’agit de compléter une Assemblée nationale qui est quasiment constituée. Il nous faut attendre le dépouillement pour être situé», a indiqué Youssouf Bakayoko. Des violences ont émaillé le déroulement normal des derniers jours de la campagne dans certaines localités, notamment à Bonon, où le président de la JPDCI, Kouadio Konan Bertin a été grièvement blessé lors d’un meeting, le vendredi dernier et à Fresco. « Les choses se passent bien partout. Nous avons eu quelques frayeurs à Bonon, on nous a signalé des mouvements à Fresco, hier (samedi, ndlr) mais tout est rentré dans l’ordre et le scrutin se déroule bien », a révélé le président de la CEI. Aux dernières nouvelles, des hommes en armes ont ouvert le feu hier aux environs de 21 heures devant le siège du RDR, faisant 3 morts et des blessés graves.
Olivier Dion
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