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Art et Culture Publié le mardi 28 février 2012 | Notre Voie

Oscars 2012 : Hazanavicius et Jean Dujardin crèvent l’écran

Avec ses cinq trophées dont le triplé film-réalisateur-acteur sur 10 nominations, «The Artist » du réalisateur français Michel Hazanavicius sort grand vainqueur de la 84ème cérémonie des Oscars des Academy Awards qui s’est déroulée la nuit du dimanche 26 février 2012, à Los Angeles, aux Usa. Comme la France du football l’avait fait, le 12 juillet 1998 en remportant la Coupe du Monde pour la première fois de son histoire, celle du cinéma saisit imparablement la balle au rebond et positionne le pays tout entier comme un exemple non anglo-saxon à décrocher la statuette du meilleur film.
Avant la cérémonie, «The artist» partait favori des bookmakers. Il offre à Hazanavicius le doublé personnel film-réalisateur, supplantant ainsi des pointures comme Scorsese, Spielberg et Malick, et résistant au retour de l'outsider «La couleur des sentiments». Deuxième metteur en scène français à recevoir la récompense suprême de meilleur réalisateur, après Roman Polanski pour «Pianiste» en 2003, Hazanavicius n’a donc qu’à se remettre au travail, s’il veut bien rééditer l’exploit.
Certes Maurice Chevalier, Charles Boyer et Gérard Depardieu avaient déjà été nommés dans la catégorie du meilleur acteur mais Jean Dujardin, au terme d’un parcours sans faute qui lui a valu de nombreux prix à travers le monde, avec 6 Césars, 7 Baftas, un Goya, 3 Golden globes, 4 Spirit awards, les Oscars du cinéma indépendant, est le premier français à être couronné dans cette catégorie. Selon les critiques du 7ème art, Jean Dujardin a fait à peu près tout ce qu'on déconseille aux apprentis comédiens pour réussir une noble et grande carrière au cinéma. Notamment, la scène en bande, une série télé populaire, une comédie regardée de haut à l'époque de sa sortie.
«The artist» raconte l'histoire de deux destins croisés, celui de George Valentin (Jean Dujardin), une vedette du cinéma muet à qui tout sourit mais que l'arrivée des films parlants va faire sombrer dans l'oubli, et de Peppy Miller (Berenice Bejo), jeune figurante propulsée au firmament des stars à Hollywood, en 1927. Le film explique précisément comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.
«Célébrez le cinéma qui est en vous». Tel était le mot d’ordre de cette grande messe du cinéma mondial dont côté dame, le titre de meilleure actrice est allé à l’Américaine Meryl Streep, à 62 ans, pour son interprétation de l’ex-Premier ministre d’Angleterre, Margaret Thatcher, dans «La dame de fer» de la réalisatrice britannique venue du théâtre, Phillyda Lloyd, 57 ans.
Schadé Adédé
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