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Afrique Publié le mardi 28 février 2012 | Le Patriote

Senegal / Elections présidentielles : Abdoulaye Wade admet un second tour

Il a parlé. Hier, au lendemain du premier tour de la présidentielle, le président Abdoulaye Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) et des Forces alliées pour la victoire en 2012 (FAL 2012) a convié, au palais présidentiel, toute la presse nationale et internationale à une importante conférence de presse. Annoncée pour 17 h, c'est finalement une heure plus tard, soit à 18 h que la rencontre avec la presse a débuté. En fait de conférence de presse, c'est plutôt une déclaration que le candidat Abdoulaye Wade a faite. Une déclaration dans laquelle il admet le principe d'un second tour entre lui et son poursuivant immédiat. « (…) A tous mes militants, alliés et sympathisants, je demande de rester mobilisés parce que les tendances lourdes dégagées par le recensement qui, à l'heure actuelle, porte sur 282 collectivités locales sur 551, soit la moitié, me classent en tête avec 32,17% et 25% pour mon suivant. Tout est donc encore possible: victoire ou second tour,» a tenu à préciser d'emblée, le président Wade. Déjouant ainsi tout pronostic de ceux qui s'étaient mis à rêver d'un éventuel retrait de sa candidature avant même la tenue du second tour de la présidentielle. «Dans la perspective d'un second tour, poursuit-il, le PDS et ses Alliés dont le candidat reste en tête de la compétition, vont naturellement explorer toutes les possibilités d'entente avec d'autres forces politiques, selon des modalités à convenir ensemble pour élargir notre électorat et nous assurer les conditions d'une victoire finale» a révélé Wade qui avait à ses côtés, un parterre collaborateurs et d'alliés dont le Professeur Iba Der Thiam, porte-parole des FAL 2012. Pour le reste, le président sénégalais, candidat à sa propre succession a remercié tous ceux qui l'ont voté et ceux aussi qui ont porté leurs choix sur les autres candidats: «C'est là l'expression normale du pluralisme démocratique pour lequel je me suis toujours battu dans les moments difficiles que j'ai passés à l'opposition», se réjouit-il. Pour lui, la tenue du scrutin à la date du 26 février «confirme» que son pays «reste solidement ancré dans le cercle restreint des démocraties modernes, majeures et apaisées (…) fidèle à sa réputation et fier d'avoir relevé avec bonheur, tous les défis liés à l'élection.» D'abord, le défi lié au respect du calendrier électoral. Ensuite, celui de la transparence et de la maîtrise du processus électoral et enfin, le défi de l'organisation d'un scrutin transparent, démocratique et pacifique.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial à Dakar
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