La 5ème édition du Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone a été lancée, hier, à l’Institut français, au Plateau, en présence du ministre Bandaman Maurice. Cette année, le lauréat empochera la somme de deux millions de francs Cfa.
La course est ouverte. La succession de Frédéric Grah Mel, lauréat de la 4ème édition du Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone a été lancée, hier, à l’Institut français (ex-Centre culturel français), au Plateau. Lancé en 2008, par l’association Akwaba culture, pour récompenser chaque année un auteur africain pour l’une de ses œuvres, le Prix Ivoire, de l’avis du ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Maurice, a contribué à «faire d’Abidjan une place essentielle de la littérature africaine». Saluant l’engagement d’Isabelle Kassi-Fofana et ses camarades de l’association Akwaba culture en faveur de la littérature, Maurice Bandaman les assurera du soutien sans faille du ministère qu’il dirige. Il réaffirmera sa volonté de placer l’année 2012 sous le signe du livre en développant un ensemble d’actions autour du livre. Isabelle Kassi-Fofana, elle, rendra un hommage appuyé à tous ceux qui ont permis au Prix de voir le jour et de se déployer. «Cinq ans, c’est peu dans la vie d’un projet comme celui-ci. Mais durant sa croissance, il a permis non pas révéler des talents mais de récompenser la richesse des créateurs littéraires qui ont bien voulu participer à ce Prix», a indiqué Isabelle Kassi-Fofana. Avant d’ajouter que cette initiative constitue également «un cadre de rencontres et d’échanges entre des sommités de la culture qui acceptent non seulement de présider ce Prix mais communiquent leur passion pour la littérature à la jeunesse». Bandaman Maurice a profité de cette cérémonie pour annoncer la création, à brève échéance, du Prix Félix Houphouët-Boigny pour les Arts, devant distinguer des créateurs, toutes disciplines confondues, pour leurs carrières. C’est René Yédiéti, Président-Directeur général de la Librairie de France Groupe (Ldf), l’un des sponsors du Prix, qui annoncera la bonne nouvelle aux écrivains. «Pour donner plus de consistance à ce Prix qui honore la Côte d’Ivoire, nous avons décidé de faire passer d’un million à deux millions de francs Cfa, le montant qui récompense le récipiendaire», a-t-il indiqué, demandant à d’autres entreprises de contribuer, elles aussi, à donner une plus grande consistance au Prix Ivoire. Les écrivains ont jusqu’au 31 juillet pour faire acte de candidature. Le Prix sera décerné le 10 novembre à Abidjan. Peuvent y participer les écrivains africains et les éditeurs installés sur le continent ou non, dont les œuvres, publiées ou traduites en français, relèvent de la littérature africaine. Tous les genres littéraires sont concernés, hormis la littérature enfantine et de jeunesse. La seule philosophie du Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone est celle de la qualité intrinsèque des œuvres.
M’Bah Aboubakar
La course est ouverte. La succession de Frédéric Grah Mel, lauréat de la 4ème édition du Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone a été lancée, hier, à l’Institut français (ex-Centre culturel français), au Plateau. Lancé en 2008, par l’association Akwaba culture, pour récompenser chaque année un auteur africain pour l’une de ses œuvres, le Prix Ivoire, de l’avis du ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Maurice, a contribué à «faire d’Abidjan une place essentielle de la littérature africaine». Saluant l’engagement d’Isabelle Kassi-Fofana et ses camarades de l’association Akwaba culture en faveur de la littérature, Maurice Bandaman les assurera du soutien sans faille du ministère qu’il dirige. Il réaffirmera sa volonté de placer l’année 2012 sous le signe du livre en développant un ensemble d’actions autour du livre. Isabelle Kassi-Fofana, elle, rendra un hommage appuyé à tous ceux qui ont permis au Prix de voir le jour et de se déployer. «Cinq ans, c’est peu dans la vie d’un projet comme celui-ci. Mais durant sa croissance, il a permis non pas révéler des talents mais de récompenser la richesse des créateurs littéraires qui ont bien voulu participer à ce Prix», a indiqué Isabelle Kassi-Fofana. Avant d’ajouter que cette initiative constitue également «un cadre de rencontres et d’échanges entre des sommités de la culture qui acceptent non seulement de présider ce Prix mais communiquent leur passion pour la littérature à la jeunesse». Bandaman Maurice a profité de cette cérémonie pour annoncer la création, à brève échéance, du Prix Félix Houphouët-Boigny pour les Arts, devant distinguer des créateurs, toutes disciplines confondues, pour leurs carrières. C’est René Yédiéti, Président-Directeur général de la Librairie de France Groupe (Ldf), l’un des sponsors du Prix, qui annoncera la bonne nouvelle aux écrivains. «Pour donner plus de consistance à ce Prix qui honore la Côte d’Ivoire, nous avons décidé de faire passer d’un million à deux millions de francs Cfa, le montant qui récompense le récipiendaire», a-t-il indiqué, demandant à d’autres entreprises de contribuer, elles aussi, à donner une plus grande consistance au Prix Ivoire. Les écrivains ont jusqu’au 31 juillet pour faire acte de candidature. Le Prix sera décerné le 10 novembre à Abidjan. Peuvent y participer les écrivains africains et les éditeurs installés sur le continent ou non, dont les œuvres, publiées ou traduites en français, relèvent de la littérature africaine. Tous les genres littéraires sont concernés, hormis la littérature enfantine et de jeunesse. La seule philosophie du Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone est celle de la qualité intrinsèque des œuvres.
M’Bah Aboubakar
