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Politique Publié le samedi 3 mars 2012 | Le Mandat

Crise postélectorale/ Hommage aux femmes tuées à Abobo : L’Ofaci demande la construction de monuments

© Le Mandat Par DR
Société civile ivoirienne: Mme Sangaré Namizata, Présidente de l’OFACI
L’organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire (Ofaci), par la voie de sa présidente, Sangaré Namizata, a produit une déclaration marquant l’hommage aux sept (7) femmes tombées sous les balles de la crise postélectorale, le 03 mars 2011 dans la commune d’Abobo. La présidente a saisi cette occasion pour rendre hommage à ces femmes qui ont été sacrifiées sur l’autel de la démocratie en Côte d’Ivoire. Ajoutant qu’elles sont entrées dans l’histoire de notre pays et du monde entier en tant que martyres. Sangaré Namizata demande, par ailleurs, de se souvenir de ces femmes qui, durant ces années de conflit, ont subi les pires formes de violences physiques, dont les meurtres, les viols. Sans oublier toutes ces combattantes de la liberté, de la vérité et de la justice, qui luttent quotidiennement pour le respect, la promotion et la protection des droits de la femme et de la démocratie, au risque de leur vie. La présidente de l’Ofaci les exhorte, néanmoins, à demeurer des pionnières dans la lutte pour la démocratie et à ne pas baisser la garde. Ce, pour les défis futurs. Remerciant l’Etat de Côte d’Ivoire d’avoir décoré ces dames d’Abobo, à titre posthume, l’Ofaci signale que la situation tragique de leur mort nécessite qu’un hommage national leur soit rendu. En plus, elle formule le vœu de voir cette date anniversaire institutionnalisée et la construction de monuments ou édifices qui permettront de graver à jamais dans les mémoires le souvenir de ces femmes martyres. Cependant, l’organisation souhaite que cet acte soit soutenu et élargi, afin de commémorer de façon collective toutes les victimes anonymes de la crise ivoirienne. L’Ofaci exhorte aussi toutes les instances juridiques nationales et internationales à agir promptement, afin que les auteurs et les commanditaires des crimes et des violences commis à l’encontre des femmes sur toute l’étendue du territoire soient punis, conformément aux dispositions du code pénal ivoirien et des conventions internationales sur les crimes de guerre, crimes contre l’humanité.

MARIE PAULE KOFFI
(Stagiaire)
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