Deux cents (200) mercenaires africains sont à la recherche de Blé Goudé. C’est ce qui ressort des confidences faites récemment par un diplomate à Abidjan, qui s’est confié à un opposant au régime Ouattara. ‘‘Trait d’Union’’ a eu le scoop.
L’information émane d’un diplomate ouest africain en poste à Abidjan, qui l’a soufflée à un leader de l’opposition ivoirienne. Environ deux cents (200) mercenaires ont été mis sur les traces de Charles Blé Goudé, par le pouvoir d’Abidjan. L’ancien ministre de la Jeunesse de Gbagbo, fer de lance du combat patriotique du temps de l’ancien Président, reste donc dans le collimateur des nouvelles autorités ivoiriennes qui veulent sa peau. De fait, vu que l’exécution des mandats d’arrêt internationaux se heurte à des obstacles majeurs, le pouvoir a décidé de s’y prendre autrement. Pour parvenir à capturer Blé Goudé, ce sont des dizaines de mercenaires noirs qui ont été lancés à ses trousses. Notre source, à qui le diplomate ouest africain s’est confié il y a quelques jours, fait savoir que Blé Goudé aurait été aperçu au Cameroun, avant d’être répéré, finalement, en Gambie. Au pays de Yahya Jammeh, l’ex-ministre de Gbagbo serait sous bonne garde et bénéficierait d’un bien meilleur traitement. L’on se souvient que, malgré la capture de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, par des forces coalisées franco-ivoiriennes, le gouvernement gambien avait annoncé dans un communiqué qu’il ne reconnaissait pas Alassane Ouattara comme Président de la Côte d’Ivoire. La Gambie, selon un communiqué officiel, se refusait à reconnaître tout «président, le président Ouattara inclus, ni gouvernement africain qui aura été imposé par des forces extérieures au continent africain, peu en importe la raison». Il ne serait donc pas du tout surprenant que des ex-collaborateurs de Gbagbo bénéficient, aujourd’hui, de la protection de la Gambie. Un pays dans lequel se trouverait Charles Blé Goudé, depuis plusieurs semaines, apprend-t-on. C’est de la Gambie, dit-on, que l’exilé politique prêche, depuis un moment, pour un retour au calme en Côte d’Ivoire. Dans l’esprit d’un apaisement politique, Blé Goudé a lancé, il y a peu, l’idée d’un consensus national pour aller à la paix. L’ex-leader de la galaxie patriotique, désormais exilé politique, a demandé au président Ouattara d’initier un dialogue franc et sincère avec l’ensemble de l’opposition ivoirienne. Mais, ces appels de Blé Goudé seraient tombés dans des oreilles de sourds, le pouvoir n’ayant eu pour seule réponse que de mettre des mercenaires sur ses pas. Des mercenaires qui ont été disséminés, à en croire notre informateur, dans presque tous les pays d’Afrique noire, à la recherche du fondateur du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP), qui reste toujours introuvable.
TOURE M. Adams
L’information émane d’un diplomate ouest africain en poste à Abidjan, qui l’a soufflée à un leader de l’opposition ivoirienne. Environ deux cents (200) mercenaires ont été mis sur les traces de Charles Blé Goudé, par le pouvoir d’Abidjan. L’ancien ministre de la Jeunesse de Gbagbo, fer de lance du combat patriotique du temps de l’ancien Président, reste donc dans le collimateur des nouvelles autorités ivoiriennes qui veulent sa peau. De fait, vu que l’exécution des mandats d’arrêt internationaux se heurte à des obstacles majeurs, le pouvoir a décidé de s’y prendre autrement. Pour parvenir à capturer Blé Goudé, ce sont des dizaines de mercenaires noirs qui ont été lancés à ses trousses. Notre source, à qui le diplomate ouest africain s’est confié il y a quelques jours, fait savoir que Blé Goudé aurait été aperçu au Cameroun, avant d’être répéré, finalement, en Gambie. Au pays de Yahya Jammeh, l’ex-ministre de Gbagbo serait sous bonne garde et bénéficierait d’un bien meilleur traitement. L’on se souvient que, malgré la capture de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, par des forces coalisées franco-ivoiriennes, le gouvernement gambien avait annoncé dans un communiqué qu’il ne reconnaissait pas Alassane Ouattara comme Président de la Côte d’Ivoire. La Gambie, selon un communiqué officiel, se refusait à reconnaître tout «président, le président Ouattara inclus, ni gouvernement africain qui aura été imposé par des forces extérieures au continent africain, peu en importe la raison». Il ne serait donc pas du tout surprenant que des ex-collaborateurs de Gbagbo bénéficient, aujourd’hui, de la protection de la Gambie. Un pays dans lequel se trouverait Charles Blé Goudé, depuis plusieurs semaines, apprend-t-on. C’est de la Gambie, dit-on, que l’exilé politique prêche, depuis un moment, pour un retour au calme en Côte d’Ivoire. Dans l’esprit d’un apaisement politique, Blé Goudé a lancé, il y a peu, l’idée d’un consensus national pour aller à la paix. L’ex-leader de la galaxie patriotique, désormais exilé politique, a demandé au président Ouattara d’initier un dialogue franc et sincère avec l’ensemble de l’opposition ivoirienne. Mais, ces appels de Blé Goudé seraient tombés dans des oreilles de sourds, le pouvoir n’ayant eu pour seule réponse que de mettre des mercenaires sur ses pas. Des mercenaires qui ont été disséminés, à en croire notre informateur, dans presque tous les pays d’Afrique noire, à la recherche du fondateur du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP), qui reste toujours introuvable.
TOURE M. Adams
