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Économie Publié le lundi 12 mars 2012 | Trait d’Union

Affaire BCCI/Trésor public de Côte d’Ivoire : Ce qu’on vous a caché

L’affaire de l’Ex BCCI (banque of credit and commerce international) portant sur l’indemnisation des employés de cette banque après sa fermeture et sa liquidation, continue de faire beaucoup de vagues .Le paiement des sommes dues à ces employés reste toujours bloqué au niveau du trésor. Trait-d’Union s’est intéressé au dossier pour en savoir davantage…Enquête. Elle ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait une vingtaine d’années que dure cette affaire, devenue à la limite un boulet au pied de l’Etat de Côte à travers le trésor public. Intention manifeste de garder par devers lui-le trésor- cette somme ou simple stratégie pour voir clair dans l’affaire ? En tout cas la première option parait plausible vu le retard sans raison valable qu’accuse l’évacuation de ce dossier dont le volet international est presque qu’à sa fin. De quoi s’agit-il ? Pour mieux cerner l’affaire, nous sommes allé aux origines de la création de la banque et de sa faillite pour en arriver à ce qui est l’objet du contentieux entre le trésor public de Côte d’Ivoire et les employeurs à travers un cabinet conseil. De nos investigations, il ressort que la Bank of Credit and Commerce International, acronyme BCCI (Banque de crédit et commerce internationale), était une banque fondée au "Pakistan" Pakistan en 1972, à capitaux privés à 100%. Elle s’est installée en Côte d’Ivoire en 1978. Le président Houphouët-Boigny ayant en ce moment là, une hantise de la chose Arabe, n’avait pas confiance en cette banque et ne voulait pas de son implantation sur le territoire ivoirien. Mais il va lâcher prise après et laisser le soin à Monsieur Diabagaté, gouverneur national de la Becao (Côte d’Ivoire) d’en prendre soin. C’est ainsi que la banque acquiert son agrément pour s’installer enfin en 1978 à Abidjan- Plateau, déjà à l’immeuble Jecceda. La banque réussira pares la Côte d’ivoire à s’implanter dans 8 Etats de la Sous-région. Mais l’aventure avec la BCCI ne sera pas de longue durée. Treize ans après, c'est-à-dire en 1991, la banque sera soupçonnée de blanchiment d’argent dans « l’affaire Noriega » aux Etats-Unis. Selon la décision de la Haute Cour de Justice de Londres, la banque a été associée à diverses activités criminelles, en particulier le blanchiment d'argent au profit des cartels colombiens de la cocaïne et du général Noriega au Panama. Faillite et fermeture de la BCCI en juillet 1991 A cette époque , elle avait été qualifiée, le 29 juillet 1991, par "Time (magazine)" comme étant «la plus sale banque de toutes». La Haute Cour de justice nommera Me Carrasset Martine, comme liquidateur. Sa succursale ivoirienne comptait à ce moment 45 employés. La BCCI va décider de payer des ‘’dommages et intérêts ‘’ à ses Ex-employés. L’Etat de Côte d’Ivoire fera donc son ‘’ intrusion ‘’ dans le dossier en créant la SONARECI (Etablissement public à caractère financier, créé par décret n° 92-578 du 15 septembre 1992 et ayant son siège social à l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC), située à Abidjan Plateau), pour servir d’interface entre le liquidateur et les Ex-agents. Le Liquidateur, Me Carrasset Martine va programmer donc, selon des documents en notre possession, une somme de trois milliards six quarante huit millions (3.648 874389 Cfa) pour dédommager et payer les droits et bonus de ses Ex 45 agents. Sur la période du 23/12/1997 au 04/08/11, un total de 3 .261 183 759 Cfa ont été envoyés selon les traces bancaires produites par Me Carasset. Chose qui n’est pas démenti par le trésor public. Mais là ou le bas blesse, 1 .422 386 039 Cfa est reçu véritablement par les Ex 45 agents dont 3 ne verront pas la lui suite de l’affaire. Car fauchés par la mort. Déduit du total versé effectivement par Me Carasset, 1838797720 serait gardé par devers l’Etat à travers le trésor public. En date du 04/08/11, Me Caresset a envoyé un courrier au conseil juridique de ses Ex–employés dans lequel elle donne les références de son dernier cheque : n°2007/369 du 04/08/11, d’un montant de 1 64018735 Cfa, émis à l’endroit du trésor public de Côte d’ivoire pour les Ex-employés. Contre toute attente ce chèque ne serait pas encore encaissé par l’Argenterie de l’Etat. Pis, l’on ne sait pas à qui ce chèque a été déposé à l’Agence Comptable Centrale des Dépôts (ACCD). L’argent pour l’heure pas encaissé. Car Me Caresset ne voit pas son compte débité. Un grand mystère plane autour de cette affaire…. Les Ex-employés sont, évidemment dans la tourmente.

B.TAKI
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