x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 14 mars 2012 | Notre Voie

Cocody-Angré : Des individus armés attaquent l’église orthodoxe

Des quidams ont cambriolé, le 27 février puis le 3 mars 2012, la paroisse de l’Eglise orthodoxe de Cocody-Angré où ils ont emporté du matériel et les fonds estimé à 6 millions de fcfa. Le curé de la paroisse, le Père Jérémie Béhanzin, vicaire général de l’archevêque de l’Eglise en Côte d’Ivoire, qui a relaté les faits, le mardi 6 mars dernier, est encore traumatisé. Un traumatisme d’autant profond que le curé a du mal à imaginer que des quidams puissent s’attaquer à une paroisse avec une agressivité et une violence inouïes. « Nous sommes traumatisés. Dès qu’il y a un petit bruit, nous sursautons. La violation des lieux saints provoque la malédiction sur un pays à cause de la colère de Dieu. On peut croire à tout sauf entrer dans une maison de Dieu pour accomplir de sales besognes », a-t-il déploré. Et de s’interroger : « qu’est ce que l’Etat ivoirien peut faire pour assurer notre sécurité ? ».
Les quidams, dit-il, ont atterri au sein de la paroisse puis sont arrivés au presbytère où ils ont fouillé, de fond en comble, les chambres et des locaux pour récupérer ordinateurs, cellulaires portables, appareil photo, bijoux, la télé- vidéo etc. « Ils sont arrivés à 2h du matin dans la nuit du 26 au 27 février dernier. Au 1er niveau du bâtiment du presbytère où se trouvent les chambres, les quidams se sont jetés sur moi. J’ai reçu un coup. Excités, ils voulaient nous tuer. L’un avait une arme automatique et l’autre une kalachnikov. D’autres attendaient au rez- de- chaussée », a-t-il relaté. Lorsque que les quidams, selon lui, se sont partis, au petit matin, les victimes ont alerté le commissariat du 34ème arrondissement de police. Le constat de police a été fait. A la grande surprise du vicaire général, d’autres quidams sont apparus, dans la nuit du 2 au 3 mars dernier, à 3 h du matin. Plus violents que les précédents. « Ils ont menacé de me tuer s’ils n’ont rien. Ils m’ont donné un coup à la tête. Quand ils nous ont quittés, ils ont atterri à l’Institut Lavoisier où ils ont attaché les gardiens », a soutenu le Père Jérémie. Avant d’ajouter que s’il n’avait pas de biens, les quidams les auraient tués, lui et les membres de sa famille.

Gomon Edmond
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ