ABIDJAN - La Côte d`Ivoire pourrait bénéficier d`un allègement majeur de sa lourde dette d`ici juin 2012, plus d`un an après une grave crise postélectorale, a estimé mercredi à Abidjan le Fonds monétaire international (FMI).
"Les autorités ivoiriennes ont accompli des progrès considérables dans la
réalisation des déclencheurs relatifs au point d`achèvement du programme PPTE
(Pays pauvre très endetté)", qui doit permettre cette réduction de dette,
s`est félicitée devant la presse Doris Ross, chef d`une mission conjointe du
FMI, de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement
(BAD).
"L`aboutissement de ces efforts pourrait servir de base pour" cet
allègement de dette "d`ici juin 2012", a-t-elle expliqué au terme d`une
mission de deux semaines à Abidjan.
Elle a salué des progrès accomplis dans l`exécution des réformes, notamment
dans la filière cacao dont le pays est le premier producteur mondial.
En revanche, le FMI a critiqué le "retard pris" dans la mise en oeuvre de
certains chantiers, notamment dans le secteur des entreprises publiques et
dans l`électricité.
"Il n`y a plus d`obstacle pour atteindre le point d`achèvement (PPTE) tant
recherché", a assuré de son côté le ministre ivoirien de l`Economie, Charles
Diby Koffi. "Les quelque retards observés seront rattrapés d`ici là et ne
remettent pas en cause l`atteinte" de l`objectif, a-t-il affirmé.
Après la crise postélectorale de fin 2010-avril 2011 qui a fait quelque
3.000 morts, le gouvernement du président Alassane Ouattara compte beaucoup
sur cet allègement de dette qui porterait sur quelque 4,5 milliards d`euros.
Le FMI prévoit en Côte d`Ivoire une croissance située autour de 8% en 2012,
après une récession de -5% en 2011 en raison de la crise politique dans le
pays.
Le chef de l`Etat a appelé mercredi son nouveau gouvernement à oeuvrer
cette année au "décollage" économique ivoirien.
"Les autorités ivoiriennes ont accompli des progrès considérables dans la
réalisation des déclencheurs relatifs au point d`achèvement du programme PPTE
(Pays pauvre très endetté)", qui doit permettre cette réduction de dette,
s`est félicitée devant la presse Doris Ross, chef d`une mission conjointe du
FMI, de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement
(BAD).
"L`aboutissement de ces efforts pourrait servir de base pour" cet
allègement de dette "d`ici juin 2012", a-t-elle expliqué au terme d`une
mission de deux semaines à Abidjan.
Elle a salué des progrès accomplis dans l`exécution des réformes, notamment
dans la filière cacao dont le pays est le premier producteur mondial.
En revanche, le FMI a critiqué le "retard pris" dans la mise en oeuvre de
certains chantiers, notamment dans le secteur des entreprises publiques et
dans l`électricité.
"Il n`y a plus d`obstacle pour atteindre le point d`achèvement (PPTE) tant
recherché", a assuré de son côté le ministre ivoirien de l`Economie, Charles
Diby Koffi. "Les quelque retards observés seront rattrapés d`ici là et ne
remettent pas en cause l`atteinte" de l`objectif, a-t-il affirmé.
Après la crise postélectorale de fin 2010-avril 2011 qui a fait quelque
3.000 morts, le gouvernement du président Alassane Ouattara compte beaucoup
sur cet allègement de dette qui porterait sur quelque 4,5 milliards d`euros.
Le FMI prévoit en Côte d`Ivoire une croissance située autour de 8% en 2012,
après une récession de -5% en 2011 en raison de la crise politique dans le
pays.
Le chef de l`Etat a appelé mercredi son nouveau gouvernement à oeuvrer
cette année au "décollage" économique ivoirien.