Le vin est tiré. Il faut le boire. Le 18 mai 2005, à Paris, les partis politiques que sont le Parti démocratique ivoirien, section du Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), d’Henri Konan Bédié, le Rassemblement des républicains (Rdr) d’Alassane Ouattara, le Mouvement des forces d’avenir d’Anaky Kobena, et l’Union pour la démocratie et la paix (Udpci) d’Albert Mabri Toikeusse, se sont retrouvés sans contrainte pour former l’alliance pour le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Entre autres dispositions du Rhdp, il est stipulé la solidarité à tous égards. Surtout, en ce qui concerne l’élection présidentielle, que le candidat qui irait au 2ème tour doit être soutenu par les autres présidents du Rhdp. C’est ce que firent Innocent Kobena Anaky, Albert Mabri Toikeusse, et surtout Henri Konan Bédié. Le candidat du Rdr, Alassane Ouattara, qui a eu son ticket pour le second tour, pour mieux montrer les liens de franche collaboration, se fera baptiser au cours d’une cérémonie solennelle Allah N’guessan par les chefs baoulé à Yamoussoukro dans la somptueuse cour de Félix Houphouët-Boigny. Le vote pour le 2ème tour de l’élection présidentielle se déroule dans la transparence. Laurent Gbagbo, le président sortant, président de La majorité présidentielle (Lmp), est battu, grâce à la grande solidarité du Rhdp. Gbagbo refuse malheureusement de céder le pouvoir. Les responsables du Rhdp, notamment Bédié et Ouattara, sont reclus au Golf hôtel. Finalement, Laurent Gbagbo est capturé dans son bunker après 5 mois de résistance inutile. Le peuple de Côte d’Ivoire l’ayant totalement lâché. Mais surtout, ce qui a primé, c’est la solidarité, et la cohésion au sein du Rhdp. Au cours du lancement de sa campagne à la maison du Pdci en tant que candidat du Rhdp. Le président Alassane Ouattara a dit qu’il allait gouverner la Côte d’Ivoire sous l’autorité de son grand frère, le président Bédié. La promesse qu’il avait faite à savoir la nomination d’un Premier ministre issu du rang du Pdci-Rda, en cas de victoire, il vient de la respecter en signant le mardi 13 mars 2012 un décret faisant de Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, membre du Secrétariat général, et du Bureau du Pdci-Rda, Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Tout concourt à dire que les Ivoiriens sont sortis du traumatisme de la parole non respectée avec le chef de file des refondateurs. La cohésion et la solidarité du Rhdp ont donc triomphé des refondateurs. A présent que le pouvoir est acquis, que faut-il faire ?
Primo. Il ne faut pas écouter les langues de vipère qui disent que le Pdci-Rda est devenu le cheval du cavalier Rdr. Et que Alassane Ouattara utilise le "vassal" Bédié pour réaliser son « simple rattrapage » pour contrer les 10 ans de gabegie de Laurent Gbagbo.
Secondo. Le Pdci-Rda et le Secrétaire général, Pr. Alphonse Djédjé Mady, et le Secrétariat général du Pdci-Rda ont donné le ton vendredi dernier à la résidence du nouveau Premier ministre. Il faut soutenir à fond le militant du parti, Ahoussou-Kouadio Jeannot, nous dirions, presque par reflexe. Le Premier ministre Ahoussou-Kouadio Jeannot doit sentir que si d’aventure, il engageait des réformes vigoureuses (même si la Primature n’est pas une propriété du Rhdp), les militants du Rhdp seraient à ses côtés pour que Bédié et Ouattara n’aient pas à regretter de l’avoir choisi. C’est important, et même vital pour la marche de la Côte d’Ivoire nouvelle, sortie des griffes prédatrices des refondateurs.
Tout militant du Rhdp, et particulièrement celui du Pdci-Rda, doit se dire et se convaincre que tout échec du nouveau régime est son échec, et est donc interdit. Car, il n’est pas superfétatoire d’affirmer que tout échec d’Alassane Ouattara = échec d’Henri Konan Bédié = échec du Rhdp. Les militants de l’alliance Rhdp, à Koumassi, à Bonon, à Bouaké, à Man… qui ne l’ont pas compris, doivent se raviser. Est-il nécessaire de rappeler que sans les autres membres du Rhdp, surtout du Pdci, le Rdr et Alassane Ouattara n’auraient jamais gagné contre Laurent Gbagbo et Lmp? Et si Ouattara n’avait pas aussi fait preuve de tenacité, le Rhdp aurait vu sa victoire lui être arrachée ? N’entrons pas dans les faux débats de « majorité » à l’Assemblée nationale. Une ligue contre le Rdr pourrait bloquer les lois au Parlement. C’est pourquoi, il est important de signifier aux militants du Pdci-Rda que ce sont eux qui tiennent le pays en partie. C’est dire que si le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio réussit, c’est Henri Konan Bédié qui en sort grandi. Car, au moment où les journaux bleus parlent de trahison autour du Sphinx de Daoukro, l’on aurait voulu que l’homme se reniât. Bédié parle de réglages au Rhdp pour contenter les actuels "grognons", de reniement et d’assujettissement. Ainsi, sa présence auprès de son jeune frère Alassane Ouattara a édifié les Ivoiriens qu’il y a ceux qui respectent leur parole et ceux qui, comme une poupée, disent « oui » le matin, et « non » le soir comme le chef de file des refondateurs. Alors, pour ne pas décevoir les Ivoiriens qui supportent stoïquement les conséquences de l’échec de Gbagbo avec la vie chère qui nous étrangle aujourd’hui, il faut inviter le Rhdp à soutenir ardemment et sincèrement et massivement Ahoussou-Kouadio Jeannot à réussir sa mission sans calcul. Toute attitude contraire, qui relèverait du sentimentalisme, est à bannir. Le Chef, c’est-à-dire M. Bédié, a donné sa caution à un militant, et non des moindres (celui qui a été son avocat depuis le coup d’Etat de 99 et qui occupe jusqu’à ce jour le poste de secrétaire général adjoint chargé des affaires juridiques), pour représenter le Pdci-Rda au sommet de l’Etat à la Primature, tous les autres frères et sœurs devaient s’approprier cette mission. Il y va de ce qu’on appelle : « Sans nous ». Le « Sans nous » est un engagement que Bédié a pris et respecté, que Ouattara a pris et respecté. Militants du Rhdp, vos présidents attendent votre soutien sans faille. La survie de la famille Rhdp en dépend et, par ricochet, l’avenir de toute la nation.
DKZ
Primo. Il ne faut pas écouter les langues de vipère qui disent que le Pdci-Rda est devenu le cheval du cavalier Rdr. Et que Alassane Ouattara utilise le "vassal" Bédié pour réaliser son « simple rattrapage » pour contrer les 10 ans de gabegie de Laurent Gbagbo.
Secondo. Le Pdci-Rda et le Secrétaire général, Pr. Alphonse Djédjé Mady, et le Secrétariat général du Pdci-Rda ont donné le ton vendredi dernier à la résidence du nouveau Premier ministre. Il faut soutenir à fond le militant du parti, Ahoussou-Kouadio Jeannot, nous dirions, presque par reflexe. Le Premier ministre Ahoussou-Kouadio Jeannot doit sentir que si d’aventure, il engageait des réformes vigoureuses (même si la Primature n’est pas une propriété du Rhdp), les militants du Rhdp seraient à ses côtés pour que Bédié et Ouattara n’aient pas à regretter de l’avoir choisi. C’est important, et même vital pour la marche de la Côte d’Ivoire nouvelle, sortie des griffes prédatrices des refondateurs.
Tout militant du Rhdp, et particulièrement celui du Pdci-Rda, doit se dire et se convaincre que tout échec du nouveau régime est son échec, et est donc interdit. Car, il n’est pas superfétatoire d’affirmer que tout échec d’Alassane Ouattara = échec d’Henri Konan Bédié = échec du Rhdp. Les militants de l’alliance Rhdp, à Koumassi, à Bonon, à Bouaké, à Man… qui ne l’ont pas compris, doivent se raviser. Est-il nécessaire de rappeler que sans les autres membres du Rhdp, surtout du Pdci, le Rdr et Alassane Ouattara n’auraient jamais gagné contre Laurent Gbagbo et Lmp? Et si Ouattara n’avait pas aussi fait preuve de tenacité, le Rhdp aurait vu sa victoire lui être arrachée ? N’entrons pas dans les faux débats de « majorité » à l’Assemblée nationale. Une ligue contre le Rdr pourrait bloquer les lois au Parlement. C’est pourquoi, il est important de signifier aux militants du Pdci-Rda que ce sont eux qui tiennent le pays en partie. C’est dire que si le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio réussit, c’est Henri Konan Bédié qui en sort grandi. Car, au moment où les journaux bleus parlent de trahison autour du Sphinx de Daoukro, l’on aurait voulu que l’homme se reniât. Bédié parle de réglages au Rhdp pour contenter les actuels "grognons", de reniement et d’assujettissement. Ainsi, sa présence auprès de son jeune frère Alassane Ouattara a édifié les Ivoiriens qu’il y a ceux qui respectent leur parole et ceux qui, comme une poupée, disent « oui » le matin, et « non » le soir comme le chef de file des refondateurs. Alors, pour ne pas décevoir les Ivoiriens qui supportent stoïquement les conséquences de l’échec de Gbagbo avec la vie chère qui nous étrangle aujourd’hui, il faut inviter le Rhdp à soutenir ardemment et sincèrement et massivement Ahoussou-Kouadio Jeannot à réussir sa mission sans calcul. Toute attitude contraire, qui relèverait du sentimentalisme, est à bannir. Le Chef, c’est-à-dire M. Bédié, a donné sa caution à un militant, et non des moindres (celui qui a été son avocat depuis le coup d’Etat de 99 et qui occupe jusqu’à ce jour le poste de secrétaire général adjoint chargé des affaires juridiques), pour représenter le Pdci-Rda au sommet de l’Etat à la Primature, tous les autres frères et sœurs devaient s’approprier cette mission. Il y va de ce qu’on appelle : « Sans nous ». Le « Sans nous » est un engagement que Bédié a pris et respecté, que Ouattara a pris et respecté. Militants du Rhdp, vos présidents attendent votre soutien sans faille. La survie de la famille Rhdp en dépend et, par ricochet, l’avenir de toute la nation.
DKZ
