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Politique Publié le jeudi 22 mars 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Hier à l’ouverture du forum / Jeannot Ahoussou : ‘’La Côte d’Ivoire entend s’appuyer sur le partenariat public-privé pour lutter contre la pauvreté’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Prisca
Primature : Passation de charges entre Guillaume Soro et Jeannot Ahoussou
Mercredi 14 mars 2012. Plateau. L`ancien premier ministre Guillaume Soro remet les charges de la primature à son successeur, Jeannot Ahoussou
Conjointement organisée par le gouvernement de Côte d’Ivoire, le réseau Afrique francophone des partenariats public-privé, et les partenaires au développement, la première édition du forum international africain des investissements en partenariat public-privé dont le thème est «Comment favoriser et accélérer le développement de l’Afrique par le partenariat public-privé», a été lancée le mercredi 2012 mars, au Palais des Congrès de l’hôtel Ivoire.

A l’ouverture dudit forum, le Premier ministre, Ahoussou Jeannot, a dit que le gouvernement ivoirien attend beaucoup de la rencontre d’Abidjan qui se veut un cadre d’échange entre le secteur public-privé. « Le présent forum sonne comme un appel aux enjeux majeurs du développement de l’Afrique », a déclaré le Premier ministre, par ailleurs parrain de cette cérémonie inaugurale. « La Côte d’Ivoire entend s’appuyer sur cet outil pour lutter contre la pauvreté », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter, que le secteur privé rentre dans le social, dans les infrastructures, c’est –à-dire que leur acte n’est pas que pécuniaire .Mais c’est un partenariat gagnant –gagnant pour la promotion des pays en voie de développement. «La Côte d’Ivoire qui sort de cette profonde crise, retrouve là ses capacités à absorber les financements qui vont être mis en place par le secteur privé dans la construction des routes, des barrages, des hôpitaux, des écoles. Nous pouvons qu’encourager cela », a-t-il dit. Raison pour laquelle, il a fait une adresse aux acteurs du secteur privé à s’y impliquer davantage. Avant lui, Dosso Moussa, ministre d’Etat, ministre de l’Industrie a dressé le bilan de son secteur et présenté l’importance de l’organisation de ce forum. Il s’agit selon lui, de promouvoir les investissements des pays membres du réseau. A l’en croire, l’accent sera mis sur la proposition de mesures pratiques et applicables qui contribueront à créer un environnement propice à l’investissement rapide privé du type PPP (Partenariat privé-public) et à améliorer les stratégies mises en œuvre pour le développement des pays membres du réseau. « Ce forum sera le lieu pour les partenaires public-privé d’échanger sur les enjeux du développement », a-t-il indiqué. Pour Madeleine Yao, présidente du RAFF-PPP (Réseau Afrique francophone des partenariats public-privé), l’objectif visé par ce forum est de développer une synergie, une réelle proximité et des échanges entre pouvoir publics, acteurs institutionnels, investisseurs, acteurs du secteur financier, en vue d’examiner les conditions optimales de prises de décision pour le financement et l’accélération de projets et services publics durables dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant», a-t-elle noté. Selon le comité d’organisation, le forum qui se tient du 21 au 23 mars 2012 vise à mener une réflexion sur la mise en place d’un cadre incitatif favorisant l’accélération du développement des infrastructures et services publiques en Afrique et de regrouper en un même lieu les Etats de la sous-région porteurs de projets pouvant faire l’objet de PPP et les investisseurs du monde entier. Ce qui a permis à Madani Tall, directeur des opérations de la Banque Mondiale, de dire que le PPP au cœur de ce forum, sans être une panacée, participe des solutions innovantes devant permettre à «nos Etats» d’attirer davantage de capitaux privés et de combler leur déficit d’investissement public. «Le choix de la Côte d’Ivoire pour la tenue de ce forum vient renforcer nos convictions selon lesquelles malgré environ 15 ans de convulsion et de recul, ce pays dispose encore des atouts lui permettant d’être l’un des pôles de croissance et de développement du continent», a-t-il confié. Avant de relever que l’Afrique est dans la bonne direction du vent. C’est pourquoi, il est temps selon lui, de profiter de toutes les opportunités et agir dans l’intérêt des peuples qui aspirent au bien-être.

Armand K.
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