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Économie Publié le vendredi 23 mars 2012 | AIP

Yamoussoukro abrite un séminaire du Trésor sur la relance économique

Yamoussoukro – Le ministre de l’Economie et des finances, Charles Koffi Diby qui présidait, jeudi, l’ouverture du séminaire-atelier du Trésor public autour du thème « Le Trésor public, acteur de la relance économique et de la cohésion sociale », a demandé à cette structure de gestion des ressources publiques, d’atteindre deux objectifs essentiels.

Ce séminaire qui s’achève samedi, se justifie par le fait que le Trésor s’étant engagé depuis 2001 à mettre en œuvre des réformes institutionnelles d’envergure pour faire face aux défis de la bonne gouvernance, doit consolider ces acquis qui peuvent aider à la cohésion sociale si elles sont revisitées.

En outre, la crise sociopolitique des dix dernières années a fragilisé la cohésion sociale, causé la rareté des ressources et la pression des charges incompressibles, les exigences des partenaires au développement et les engagements de réadaptation de l’organisation des méthodes et outils de gestion du Trésor public aux contraintes en fondent l’organisation.

Toutes choses dont la réalisation, selon le ministre Diby, nécessite deux conditions majeures. « (…) Nous passons donc d’une approche spontanée visant à apporter des réponses immédiates aux préoccupations du trésor public à une optique de moyen et long terme, où la politique d’intervention sur le marché devient un axe important de la politique économique », a-t-il situé, entre autres, l’intérêt de deux objectifs essentiels.

A cet effet, Charles Koffi Diby demande une amélioration de la communication sur les opérations de gestion par le Trésor public de la dette et des arriérés pour garantir une meilleure lisibilité de l’action du gouvernement, et pour conforter la confiance du secteur privé.

Le second défi à relever, selon le ministre Diby, est le respect de l’ensemble des engagements pris par le gouvernement dans le cadre du programme économique et financier.

Etayant la nécessité de réalisation de ces objectifs, il a indiqué qu'« il n’est point besoin de rappeler que le paiement régulier des dépenses doit obéir aux principes de non accumulation des restes à payer au-delà de 90 jours. Il en va de même pour la gestion des crédits de TVA dont le stock courant doit rester dans la limite du plafond de 10 milliards… »

En outre, pour M. Diby, dans cette dynamique et conformément à la volonté du gouvernement d’impulser la croissance économique, facteur de cohésion sociale aussi, à partir de la relance des investissements publics, il faut donner un contenu réel à la mesure du paiement systématique des dépenses y afférentes.

« Je voudrais donc insister pour exhorter le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique à faire en sorte que le compte d’investissement ouvert dans les livres de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) permette de garantir la fluidité des paiements », a conclu le ministre.

Charles Diby Koffi a noté que la Côte d’Ivoire devrait atteindre le point d’achèvement de l’initiative Pays pauvre très endetté (PPTE) d’ici fin juin, souhaitant par ailleurs que le pays ne connaisse plus de PPTE.

(AIP)
zgrp/cmas
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