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Politique Publié le vendredi 23 mars 2012 | Nord-Sud

Coup de force au Mali Cedeao : la première crise de Ouattara

© Nord-Sud Par Seibou Traore
Coopération: Alassane Ouattara au 40ème sommet de la CEDEAO, à Abuja (Nigeria) sur les questions de sécurité dans la sous-région
Jeudi 16 février 2012. Abuja (Nigeria). Le chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara prend part au 40ème sommet de la CEDEAO sur les questions de sécurité dans la sous-région
L’instabilité en Afrique de l’Ouest, est loin d’être terminée. Toute chose qui pourrait compromettre les projets de développement qu’ambitionne de lancer le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Le chef de l’Etat ivoirien a sa première crise ! Moins d’un mois après qu’il a été porté à la tête de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Alassane Ouattara doit affronter une crise de taille au Mali où le président Amadou Toumani Touré vient d’être déposé. Un coup dur pour le pays des Dogon cité pour son exemplarité en matière de démocratie. Assurément, ce putsch est également un coup dur pour la sous-région ouest-africaine où l’instabilité dans les pays semble la chose mieux partagée. Après qu’il est arrivé dans des conditions particulièrement difficiles, Alassane Ouattara avait commencé à rêver d’une autre Cedeao. Avec l’espoir que les crises allaient commencer à s’estomper, le chef de l’Etat ivoirien a fait droit à la sollicitation de ses pairs qui voulaient le porter à la tête de l’organisation sous-régionale. En acceptant de devenir le président en exercice de la Cedeao, Alassane Ouattara nourrissait surtout l’ambition de contribuer au développement de l’Afrique de l’Ouest. Son espoir reposait notamment sur les projets d’envergure régionale. Mais, la mise en œuvre desdits projets s’adossait grandement à la paix et à la stabilité des têtes de pont de l’organisation sous-régionale. C’est d’ailleurs pour cette raison que durant le sommet d’Abuja qui a vu l’élection de M. Ouattara, le 16 février dernier, la question sécuritaire a constitué l’autre temps fort de la réunion. Dans pareilles situations, c’est à Alassane Ouattara qu’il revenait la mission de bons offices consistant à ramener la paix entre les protagonistes maliens. Aujourd’hui, l’évidence amè­ne à constater que le président en exercice de la Cedeao n’a même pas eu le temps d’esquisser le moindre schéma de sortie de crise au Mali que les choses se précipitent. Même si l’on sait que, depuis, la Cedeao compte parmi les organisations qui ont condamné le coup de force, on ne sait pas si le numéro Un ivoirien va élaborer un schéma urgent pour aider les Maliens à sortir de l’impasse. Manifestement, l’heure serait à la grande prudence puisqu’au sein de son cabinet, personne ne veut se hasarder à une quelconque déclaration sur le dossier malien. Sans doute ont-ils raison. Car, la gestion d’un tel dossier exige beaucoup de finesses politique et diplomatique. Or, tout le monde sait que le président Ouattara est plus économiste que politique ou diplomate. « Seul le président peut parler dans cette affaire », nous a quand-même laissé entendre un de ses proches collaborateurs.

Marc Dossa
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