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Politique Publié le lundi 26 mars 2012 | L’expression

Libération de Michel Gbagbo : Son avocat saisi la Cour de justice de la Cedeao

© L’expression Par DR
Michel Gbagbo, Flis de l`ex president Laurent Gbagbo
Photo: Michel Gbagbo
La rumeur avait mis l’évacuation de Michel Gbagbo à la Pisam sur le compte d’un banal mal de dent. Faux, rétorque l’un des avocats de la famille qui, lui, soutient que Michel Gbagbo a été piqué par un scorpion dans son lieu d’incarcération de Bouna. Il a saisi la Cedeao pour sa libération.

L’information émane de l’un des nombreux cabinets de l’avocat de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Son client, Michel Gbagbo, est interné à la Pisam, écrit noir sur blanc, Me Ciré Clédor LY, dans un communiqué, à la suite de la piqure d’un scorpion. Et, selon lui, il est paralysé et même donné pour mort. De fait, il a saisi la Cour de justice de la Cedeao le 21 mars 2012, d’une procédure de référé justifiée par l’urgence et le péril dans lequel se trouvait le fils de Laurent Gbagbo, pour obtenir sa libération immédiate pour raison de santé, et son évacuation sanitaire aux frais de l’Etat De Côte d’Ivoire. Et, selon lui, le dossier a été enrôlé le vendredi 23 mars 2012, et la Cour a pris une décision faisant injonction à l’Etat de Côte d’Ivoire de prendre toutes les mesures utiles pour préserver la vie de Michel Gbagbo. «L’Etat de Côte d’Ivoire, assurant la présidence de la Cedeao, se doit de respecter et d’exécuter les décisions de la Cour de justice communautaire, et mettre Michel Gbagbo d’urgence en liberté», écrit-il dans son communiqué de presse. Initialement, les conseils de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, avaient demandé à la Cour de justice de la Cedeao sa libération immédiate et sans condition, celle de son fils Michel Gbagbo et de la députée Simone Ehivet Gbagbo. Raison évoquée: arrestation et détention arbitraires, violation de leurs droits à recours effectif, violation de leurs droits à la liberté d’aller et de venir, violation du droit à la santé morale de leur famille et à la reconnaissance juridique de leur personnalité, violation de leur sécurité juridique et harcèlement de la famille Gbagbo. A l’audience tenue le 22 novembre 2011 à Porto Novo au Bénin, dans un communiqué de presse de Me Ciré Clédor LY, avocat de Laurent Gbagbo, dont nous avons reçu copie, la Cour avait rendu son premier arrêt ‘’Avant Dire Droit’’’, ordonnant la ‘‘réunion’’ de toutes les procédures. Elle les avait aussi déclarées urgentes et devant être soumises à une procédure accélérée pour être instruites le 19 décembre 2011. Malheureusement, les conseils de Laurent Gbagbo apprennent son transfèrement à La Haye. Prenant en compte cette nouvelle donne, la Cour a rendu, son deuxième arrêt ‘‘Avant Dire Droit’’, ordonnant la ‘‘séparation des dossiers et la suspension de la procédure engagée par le président Gbagbo jusqu’à l’intervention d’une décision de la Cpi’’, pour, dit-t-elle, une bonne administration de la justice.

K. Marras. D
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