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Société Publié le mercredi 4 avril 2012 | Le Patriote

Le préfet met les points sur les ‘’i’’ : “Les enterrements ne se sont pas faits en cachette”

Le Patriote: Une équipe de la CPI est arrivée à Duékoué dans le cadre d’une enquête sur les crimes post-électoraux dans cette ville. Comment les choses se sont-elles passées?
Benjamin Effoli: Je n’ai personnellement pas reçu cette équipe, parce que j’étais en mission. Donc, c’est le Secrétaire général qui les a reçus. Mais ce que je voulais dire, c’est que la Côte d’Ivoire est un pays de verre. Et l’équipe de la CPI qui est arrivée, est allée sur le terrain. Elle a fait toutes les prises de vue qu’elle voulait. Elle a même rencontré et échangé avec les populations du quartier Dihayé Bernard dit ‘’quartier Carrefour’’. Nous n’avons pas eu à intervenir dans leur mission. Notre rôle ici, ce n’est pas cela.

LP: Confirmez-vous l’existence de charniers?

BE: Je n’ai pas ouvert le dictionnaire pour savoir ce que signifie un charnier. Mais ce qu’on peut noter, c’est qu’après les combats de Duékoué- je n’étais pas là à l’époque parce que je n’ai été nommé ici que le 21 avril- il y a eu suffisamment de morts. Mais pendant cette crise, il fallait éviter une épidémie et c’est ce que les militaires onusiens en place ici, ont fait en ramassant les corps avec la Croix-Rouge. Et ces corps-là, on ne pouvait pas chercher leurs familles. On ne pouvait pas les conserver à la morgue, parce qu’il n’y avait aucune infrastructure pour cela. Donc ce qui a été décidé, c’était de faire des fosses communes, pour juste sauver cette région d’une épidémie. Il y en a trois dans la zone. Cela ne s’est pas fait en cachette. Est-ce là un charnier? Si c’est cela la définition d’un charnier…

YMA à Duékoué
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