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Politique Publié le vendredi 6 avril 2012 | Soir Info

Conclave des chefs d’état-major sur la situation au Mali, hier

© Soir Info Par DR
Cedeao: Réunion de crise du Comité des chefs d`Etat à Abidjan
Cette réunion s`est tenue pour étudier l`éventuel déploiement d`une force militaire régionale déjà en alerte afin de faire face à la crise au Mali le jeudi 5 Avril 2012
Le ministre ivoirien de la Défense donne la feuille de route
• Soumaïla Bakayoko (Cemag des Frci) : « Il y a urgence … »
• Des officiers français et américains présents

Comme prévu, les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) se sont réunis, une fois encore, jeudi 5 avril 2012, à Abidjan-Plateau. Objectif : étudier l’éventuel déploiement d’une force militaire régionale déjà en alerte pour faire face à la crise au Mali. A l’ouverture du conclave, le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi a donné « la feuille de route » aux responsables militaires. Il leur a demandé « d’imaginer les voies et moyens, en complément des actions diplomatiques et politiques », pour « aider à sécuriser le retour à la légalité constitutionnelle » et « stopper l’avancée de la rébellion » au Mali. Selon M. Koffi Koffi, cette réunion doit permettre l’élaboration d’« un plan d’action opérationnel de la force en attente de la Cédéao, assorti d’un calendrier et d’un budget pour les actions concrètes qui seront menées ». « Cela suppose qu’il faudra préciser les effectifs à déployer, la répartition des effectifs par pays, la taille des unités à composer, les moyens logistiques à mobiliser et les délais d’une telle campagne », a expliqué le ministre Paul Koffi Koffi en présence d’officiers américains et français qui participent à cette « réunion d’urgence ». Il a dit aux militaires que les chefs d’Etat les « invitent à développer toute la stratégie nécessaire pour la montée en puissance de la Force en attente de la communauté (Fac) pour faire face à la double crise politico-militaire vécue par le Mali ». Par ailleurs, le collaborateur du chef de l’Etat ivoirien a indiqué qu’il faudra, parallèlement, envisager un dispositif minimum pour soutenir le processus démocratique en Guinée-Bissau, un pays en proie à des tensions politiques.
Pour le chef d’état-major général (Cemg) des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, le général de division, Soumaïla Bakayoko, il y a « urgence » à « sauver » le Mali vu la situation « alarmante » qui « préoccupe au plus haut niveau toute la sous-région ». « Aucun des Etats qui constituent la Cedeao n’est à l’abri des conséquences du délitement de la situation au Mali. La sécurité et la paix de notre sous-région sont plus que jamais sous la menace directe ou indirecte du terrorisme », a-t-il attiré l’attention des uns et des autres sur l’ampleur de la situation au Mali. « L’histoire nous regarde. Nous portons l’espoir de quinze millions de Maliens », a affirmé le général Soumaïla Bakayoko, par ailleurs président du Comité des chefs d’état-major (Ccem) de la Cedeao.
Présent, lundi 2 avril 2012, à Dakar, faut-il le rappeler, pour l’investiture du nouveau président, Macky Sall, le président en exercice de la Cedeao, le président ivoirien, Alassane Ouattara a convoqué une réunion de l’organisation sous-régionale. A l’issue de cette réunion, il avait annoncé « la mise en place immédiate de la force d’attente » régionale et indiqué que les chefs d’état-major se réuniraient cette semaine à Abidjan « pour voir les modalités d’activation de cette force ». Avant ce raout d’Abidjan, la Cedeao a décrété un « embargo total », économique, financier et diplomatique contre la junte au pouvoir à Bamako. Au moment où nous mettons sous presse, la réunion se poursuivait.

SYLLA A.
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