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Politique Publié le mercredi 11 avril 2012 | Le Democrate

Un an après la crise post électoral : Qui étaient exactement ‘’les Commandos invisibles ‘’?

© Le Democrate
Crise post-électorale: Abobo après les affrontements entre les FDS et le "Commando invisible"
Vendredi 25 mars 2011. Abidjan. De violents combats ont opposés les FDS qui tentaient d`approvisionner le camp de gendarmerie, aux éléments du "Commando invisible" qui contrôlent la commune d`Abobo. Photo: les chars des FDS
La crise post électoral qui a opposé les partisans du président sortant, Koudou Laurent Gbagbo à ceux du président Alassane Ouattara, a connu divers aspects. Outre les injures, les propos et discours de résistance, une véritable guerre a opposé les forces des deux protagonistes.

C’est dans la commune d’Abobo que la guerre qui a déclenché la crise postélectoral a démarré. Des personnes venues de partout ont violement empêché un meeting du leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé. C’était la première fois en Côte d’Ivoire, depuis dix (10) ans que des individus tenaient tête à cet autre homme fort du pays, l’intouchable Charles Blé Goudé. Pour Avoir pris la chose au sérieux, les éléments des Forces de défense et de sécurité proches de Koudou Laurent Gbagbo, ont décidé de mener une opération de ratissage. Cela, parce que pour eux, de redoutables combattants venus du Nord du pays, élément des Forces nouvelles, se cachaient à Abobo. Ainsi donc survient une véritable guérilla urbaine dans cette la commune.

Une guerre à la Samory Touré

Au départ, on les appelait ‘’les combattants mystérieux’’, puis ils prirent l’appellation de ‘’commando mystique.’’ Cela à cause de leur stratégie d’attaque. Ces combattants qu’on ne voyait jamais arriver, surgissaient de partout et de nulle part. En une fraction de seconde, ils mettaient en déroute les éléments des Forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo. Face aux chars de combat, ils ne reculaient pas. Chose étrange, les pro Gbagbo à bord des chars de combat craignaient de les croiser. Ce fut le cas d’Abobo Samaké, non loin du cinéma ‘’Ciné cool’’, où ces hommes, aux allures effrayantes, ont détruit deux blindés de la gendarmerie nationale. Plus tard, ils seront connus sous l’appellation de ‘’Commando Invisible’’. C’est en ce moment qu’ils commencent à frapper fort. Dans toutes les communes d’Abidjan, le commando invisible frappe. Même à Yopougon où étaient cantonnées toutes les forces proches du président sortant, Koudou Laurent Gbagbo.

Des noms effrayants

Au sein des’’ Commando invisible’’, des noms revenaient très souvent. Si ce n’est pas le commandant Fongnon, c’est le commandant Frou-Frou, le commandant Férré ou commandant ‘’T’’ ou encore commandant Le Fou... Aujourd’hui, on apprend que le commandant Fongnon vient de mettre fin à une descente des forces proches de Laurent Gbagbo dans telle commune. Au même moment et à la même heure, des informations font aussi état de ce qu’il aurait abattu du dos des hommes en tenue à bord d’un char dans une autre commune. Les Forces proches de l’ancien pouvoir effrayées par la puissance de frappe des ‘’commandos invisibles’‘ n’en pouvaient plus. Elles avaient fini par déduire que c’était les forces de l’Ecomog qui agissaient au nom de ce commando.

Leur principal objectif

Ces forces armées n’avaient qu’un seul objectif : faire tomber le président Laurent Gbagbo, par tous les moyens, y compris les plus radicaux. On l’appelle le commandant Esprit. C’est l’un des chefs des "commandos invisibles". "Ce n’est pas la France ou un autre pays étranger qui va venir enlever Gbagbo. C’est nous-mêmes ; tous ceux qui se sentent ivoiriens", déclare ce chef de guerre, encadré par deux hommes en armes. "Ce n’est pas une guérilla voulue et organisée par Ouattara. C’est la réaction d’une certaine frange de la population excédée", estime-t-on dans le camp du rival de Gbagbo. Le gouvernement d’Alassane Ouattara ne reconnaît pas officiellement les commandos invisibles, mais appelle la population à continuer la résistance. Combien sont-ils ? À qui obéissent-ils ? À Abobo, les commandos affirment n’avoir qu’un objectif : le départ de Laurent Gbagbo. "Nous sommes partout et nous allons frapper très fort", prévient le chef de guerre Esprit. Pour éviter la bataille d’Abidjan qui se prépare, près de 800 000 personnes ont déjà quitté la capitale économique. (Extrait d’un reportage de France 24).
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