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Société Publié le mercredi 11 avril 2012 | AIP

Gagnoa - Le Conseil général dénonce "la banalisation" du processus de réconciliation nationale

Gagnoa, Le Conseil général de Gagnoa a, à sa 2ème session tenue vendredi à son siège, exprimée son "agacement" devant "la banalisation de la réconciliation nationale" par certaines ONG ou structures institutionnelles qui galvaudent le concept sans en connaître le contenu.

Les conseillers généraux ont dénoncé l’abus fait du concept « réconciliation nationale » par un grand nombre de personnes et d’associations. Ils étaient appelés à indiquer au président du conseil l’attitude à tenir devant une structure de communication qui sollicitait le parrainage dudit conseil pour la finale régionale de la 4ème édition du Festival des écoles (FESDECO), que celle-ci organise autour du thème « Réconciliation et pardon ».

Selon le président du conseil général, Gnahoré Jean-Baptiste, la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR), l’organe officiel chargé d’organiser la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, alors qu’il n’a pas encore donné le contenu et la méthodologie de cette réconciliation, « des gens s’excitent à gauche à droite », et tiennent à tout prix à coller l’étiquette « réconciliation » sur tout ce qu’elles font.

« Je trouve que cela est dangereux pour l’efficacité de la CDVR », a déploré Gnahoré Jean-Baptiste.

Selon les conseillers généraux, il appartient à la CDVR de confier, si elle le veut, des missions spécifiques à des structures de son choix, et non que chacun s’autorise d’interférer dans les actions de cette commission, au point de banaliser sa mission et la faire dévier de ses objectifs.

Le conseil général de Gagnoa et son président ont indiqué être disposés à participer avec la population au processus de la réconciliation nationale. Ils ont, cependant, précisé qu’ils attendent que la CDVR leur en donne le contenu et la méthodologie.

Cette attente, souligné M. Gnahoré, est la même au niveau de l’Association des districts et départements de Côte d’Ivoire (ADDCI), où ces entités décentralisées attendent que la CDVR les situent sur le rôle qu’elles doivent jouer dans le cadre des Commissions locales de réconciliation voulues par la CDVR.

(AIP)

jmk/tm
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