En attendant l’organisation des élections à venir, la Commission électorale indépendante (CEI) a décidé de faire le bilan du chemin parcouru. Depuis hier donc, ses partenaires que sont l’ONUCI, l’USAID, l’IFEF, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, de Chine et elle, sont en atelier à Grand-Bassam. Il s’agit d’un «atelier d’évaluation interne du processus électoral de sortie de crise». Pour le président de la CEI, Youssouf Bakayoko intervenant à l’ouverture de l’atelier, il s’agit de tirer les leçons de l’organisation de la présidentielle et des législatives. «Je vous invite à formuler les recommandations pour améliorer nos prestations dans l’avenir», a-t-il recommandé. Il a aussi invité les participants à réfléchir à la sauvegarde des acquis et relever les insuffisances, pour une meilleure prestation de la CEI. La démocratie étant une quête quotidienne, Youssouf Bakayoko a invité ses collaborateurs à ne pas dormir sur leurs lauriers. Le Président de la CEI a, au passage, rappelé que la tâche de sa structure n’a pas été facile, parce qu’obligée à chaque étape, de faire preuve de patience en vue de concilier les positions souvent divergentes. Malgré tout, sa structure est parvenue à organiser l’élection présidentielle et l’élection municipale qui sont les élections de sortie de crise. Cette étape ayant été franchie, la CEI, selon son président, doit maintenant s’activer à l’organisation des futures échéances électorales. Les partenaires de la CEI se sont réjouis du travail abattu et ont dit leur engagement à continuer de l’assister. L’atelier qui prend fin le 20 avril prochain est, selon Diomandé Inza, président du comité d’organisation, un cadre de réflexion interne pour marquer le pas afin de jeter un regard rétrospectif et critique sur le travail de la CEI.
Thiery Latt
Thiery Latt
