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Politique Publié le vendredi 20 avril 2012 | AFP

Sommet des chefs d`Etat de la Cédéao jeudi à Abidjan

© AFP Par Aristide
Cedeao: réunion de crise des chefs d`Etat à Abidjan, face au refus des putschistes maliens de retablir l`ordre constitutionnel
Jeudi 29 mars 2012. Abidjan. Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Les avions des chefs d`Etat mandatés par la Cedeao pour se rendre à Bamako réinstaller l`ordre constitutionnel ayant été empêchés d`atterrir, réunion de crise à Abidjan
Les chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) se réuniront le jeudi 26 avril à Abidjan pour un sommet extraordinaire consacré aux crises au Mali et en Guinée-Bissau, a-t-on appris vendredi auprès de la présidence ivoirienne.

"Il y a un sommet extraordinaire des chefs d`Etat jeudi à 10H00 (locales et GMT) à Abidjan sur le Mali et la Guinée-Bissau", a indiqué à l`AFP l`entourage du président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao.

L`organisation ouest-africaine est confrontée à deux très graves crises à la suite de coups d`Etat dans ces deux pays.

Au Mali, on attend la composition du gouvernement du nouveau Premier ministre de transition Cheick Modibo Diarra. Mais les putschistes qui ont renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, parti jeudi en exil au Sénégal, sont soupçonnés de ne pas vouloir céder la place aux civils, malgré un accord conclu avec la Cédéao le 6 avril.

La Cédéao a par ailleurs menacé d`envoyer une force militaire régionale dans le nord du Mali, sous contrôle de rebelles touareg et de groupes islamistes armés, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), si la voie du dialogue échoue.

Pour la Guinée-Bissau, l`organisation régionale a condamné jeudi la mise en place d`un "Conseil national de transition", dénonçant une "usurpation du pouvoir" par les putschistes du 12 avril.

Le Portugal, ex-puissance coloniale, a plaidé jeudi soir devant le Conseil de sécurité de l`ONU pour l`envoi d`une force de stabilisation dans ce pays, à laquelle pourraient contribuer des contingents d`Afrique de l`Ouest et de pays lusophones, notamment des soldats angolais déjà présents dans le cadre d`un accord bilatéral de coopération.
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