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Société Publié le vendredi 20 avril 2012 | Ivoire-Presse

Crise à Port-Bouët: Le Président national de la FENUJECI tranche, mais Samuel Kouassi résiste encore - Mme Aka Anghui interpellée

Lebanco.net avait annoncé, le 18 mars dernier, qu'il y avait problème au sein de l'Union de la jeunesse communale de Port-Bouët. Aujourd'hui, la crise prend une autre tournure. Elle devient de plus en plus grave. Néné Bi Oscar, le vice-président successeur légal, et Samuel Kouassi, le Trésorier adjoint imposé par Marcel Lédjou et Alassane Téra, se battent. Et la jeunesse sollicite l'arbitrage de Mme le maire de ladite commune, Mme Hortense Aka Anghui, après la décision de Jérôme Koffi N'guessan, président de la Fédération nationale des Unions de Jeunesse communale de Côte d'Ivoire (FENUJEC I), par courrier adressé au premier magistrat de la Commune.

En effet, après la démission de l'ex-président, Yves Matto, son successeur devrait s'appeler Néné Bi Jules Oscar, selon les statuts qui disent en son article 25, alinéa 4 : "en cas d'absence, de démission ou d'incapacité du président à diriger l'Union, c'est le Vice-président qui assure l'intérim jusqu'aux prochaines élections". Et dans le cas d'espèce, c'est le vice-président, Néné Bi Oscar qui devrait succéder à Yves Matto, les autres vice-présidents étant frappés par la limite d'âge. Malheureusement cette disposition statutaire n'a pas été respectée. Des anciens responsables de la structure, Lédjou Bladé Marcel et Alassane Téra, ont préféré tordre le cou aux textes en imposant Samuel Kouassi, anciennement Trésorier général adjoint de l'Union, par l'organisation d'une assemblée générale non statutaire et placé Samuel Kouassi à la tête de l'Union. Ce qui a irrité toute la jeunesse de Port-Bouët qui estime que les textes doivent être appliqués. Alors le président national des unions de jeunesse communale, Jérôme Koffi N'guessan de la FENUJECI, a été saisi pour régler le litige. Ainsi, par courrier référencé 27/FENUJECI/03/12 avec pour objet : Renouvellement de l'Union des jeunes de la Commune de Port-Bouët et adressé à Mme Hortense Aka Anghui, maire de ladite commune et daté du 28 mars 2012, Jérôme Koffi N'guessan écrit : "La Fédération nationale des unions de jeunesse communale de Côte d'Ivoire (FENUJECI) a l'honneur de vous informer qu'en prélude de son prochain Congrès qui aura lieu les 3 ; 4 et 5 mai 2013 à Yamoussoukro, le Bureau Exécutif National va procéder au renouvellement de l'Union des jeunes de la Commune de Port-Bouët. Par ailleurs, nous voudrions vous faire savoir, relativement à la situation conflictuelle qui prévaut au sein de l'union des jeunes de votre commune que NENE BI Jules Oscar est le Président de l'Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, suite à la vacance de pouvoir constatée depuis l'absence du président intérimaire liée à la crise post-électorale, conformément aux statuts et règlement intérieur de la FENUJECI. A partir de cet instant, il a qualité pour ester en justice au nom de l'union des jeunes de la commune de Port-Bouët tant en demande qu'en défense. Il peut saisir le tribunal de première instance d'Abidjan Plateau si des individus veulent lui spolier son droit en attendant le renouvellement de la structure". Voilà qui est clair. Ce courrier a été fait en plusieurs exemplaires pour informer les autorités municipales parmi lesquelles se trouvent le 1er Adjoint au maire, Touré Moussa, chargé de régler le litige, le Secrétaire général de la mairie, Ludovic N'dri, le Trésorier public de la commune, le directeur du Centre pilote, le Conseiller municipal à la jeunesse. NENE BI Jules Oscar est donc le président de l'Union de la jeunesse communale de Port-Bouët jusqu'au renouvellement de la structure avec l'onction de la FENUJECI et le maire de la Commune. Malheureusement, il n'arrive toujours pas à entrer en fonction. Contacté, NENE Bi jouera la carte du dialogue et non la force qui selon lui caractérise des gens sans argument, sans légitimité et sans légalité. "Pour moi ce ne devrait pas être un débat, encore mois un bras de fer. Parce que, connaissant les textes de notre union, je me suis mis au travail juste après la crise postélectorale qui a profondément divisé la jeunesse de Côte d'Ivoire et celle de Port-Bouët, pour réconcilier les jeunes pour qu'ensemble nous allions au renouvellement de notre union sous l'égide de la FENUJECI et Mme le maire de la commune. C'est à ma grande surprise que j'ai appris qu'un membre du Bureau exécutif n'a pas respecté les textes et s'est autoproclamé président avec le soutient de personnes comme Alassane Téra et Marcel Lédjou qui ne sont plus membres de notre union. Moi, je pense que nous sommes dans un pays de droit et donc le droit doit triompher sur tout. C'est pourquoi, mes camarades jeunes et moi sollicitons l'arbitrage de Mme le maire, première magistrate de la commune à nous recevoir et rétablir la légalité avant le renouvellement qui est prévu en 2013 par la FENUJECI. Parce que nous voulons une jeunesse unie plutôt que divisée pour faciliter les actions de la mairie dans sa mission de développement de notre commune. Je profite donc pour lancer un appel à tous. Nous voulons réconcilier toute la jeunesse pour que tout le monde se mette autour notre union pour réussir ensemble le pari du développent et du bien-être de la jeunesse de la commune de Port-Bouët. Que toutes les autorités, les anciens présidents et tous les jeunes soutiennent la légalité pour une union plus dynamique dans l'intérêt de tous et non dans l'intérêt d'un groupe d'individus", nous a-t-il confié. Quant à Samuel Kouassi que nous avons joint au téléphone portable, il se base sur l'assemblée générale qui l'a élu et veut proclamer le retrait de l'union des jeunes de Port-Bouët de la FENUJECI. "Ce n'est pas la première fois que Jérôme N'guessan s'immisce dans les affaires internes des jeunesses communales qui sont autonomes parce qu'ayant un récépissé chacune du ministère de l'Intérieur. Donc nous pouvons nous retirer de la FENUJECI", nous a-t-il confié (propos enregistrés sur notre téléphone portable) avant de nous promettre de nous rappeler dans 2h pour nous donner ses preuves. 48H après, nous n'avons pas eu de suite et il était injoignable. Cependant, les statuts de la FENUJECI stipulent, en son article 25 que : "Les présents statuts sont communs à la Fédération nationale des unions de jeunesse communale, aux unions de jeunesse communale et aux unions des communautés rurales. Lesdites unions reconnaissent la primauté de la fédération et de ses textes qui la régissent. Les règlements intérieurs qu'elles adopteront seront en conformité avec les présents textes". Un dossier complet est en réalisation par lebanco.net pour situer tout le monde sur les vraies raisons de cette crise inutile au sein de la jeunesse de la commune de Port-Bouët, en interrogeant toutes les personnes impliquées dans cette affaire.

GUY TRESSIA
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