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Politique Publié le mercredi 2 mai 2012 | Le Nouveau Réveil

Mamadou Koulibaly, président de Lider : « Il faut réduire le nombre de ministres »

© Le Nouveau Réveil Par PRISCA
Assemblée Nationale : Le président Guillaume Kigbafori Soro, visite ses nouveaux quartiers
Jeudi 15 mars 2012. Abidjan. Plateau. Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, visite ses nouveaux quartiers. Photo : Mamadou Coulibaly
A l’occasion d’un séminaire auquel il a convié ses militants et la société civile, à l’hôtel Ivoire, le président de Lider (Libertés et démocratie pour la République), Mamadou Koulibaly, a dénoncé, hier, les « promesses électorales non tenues » du président Alassane Ouattara. Et a dit ce qui l’a motivé à participer au dialogue républicain, conduit par le Premier ministre Ahoussou-Kouadio Jeannot à Grand-Bassam, les 27 et 28 avril dernier. «A Bassam, le gouvernement et le Premier ministre Ahousou Jeannot ont ouvert une fenêtre.

Nous étions allés juste pour le principe : voir si le gouvernement est prêt à discuter. C’est d’autant plus important qu’au parlement, il n’y a pas d’opposition. Nécessairement, il faut donc un forum entre le gouvernement et l’opposition pour entendre l’autre Côte d’Ivoire qui n’est pas au parlement ». « Est-ce que la classe politique va se parler ? Oui. Est-ce que la réconciliation est possible ? Oui, parce que dans cette salle, tous ceux qui étaient à l’origine de notre crise n’étaient pas là. Il n’y avait ni Bédié, ni Gbagbo, ni Guéï, ni Houphouët, ni Ouattara. Et à mon avis, cette génération n’a pas de raison de transporter les bagarres des anciens pour les transmettre plus tard aux enfants», a-t-il ajouté. Pour l’ancien président du parlement, ce sont en effet, les hommes politiques qui cultivent la bagarre permanente, contrairement au petit peuple qui vit en harmonie dans les quartiers et villages. «Depuis décembre 2001, quand j’ai senti qu’on allait rater le processus de sortie de crise, et que cela allait entraîner la guerre, j’ai passé mon temps à courir entre les protagonistes pour leur dire : « vraiment, les grand-frères, je vous demande pardon, maitrisez-vous. Ne prenez aucune décision qui entraînera la Côte d’Ivoire dans le chaos, parce que les conséquences seront générales et durables. Vous ne pouvez pas, comme cela, ignorer une partie des Ivoiriens sous prétexte que vous les avez battus». Ils ne m’ont pas écouté», a-t-il rappelé. L’économiste qu’il est, fait un bilan « négatif » de la première année du régime Ouattara : «chômage galopant», «inflation non maitrisée», «dette», «conditions difficiles des ménages», etc. «Il faut réduire le niveau de vie de l’Etat. Au Sénégal, Macky Sall a dit qu’il va faire un gouvernement de 25 membres. Il l’a fait. Le président Ouattara a dit qu’il va faire un gouvernement de 25 membres. Il a fait un gouvernement de 40 membres. Il faut réduire la taille du nombre de ministres, leur donner du travail et éviter les gaspillages», propose-t-il, avec l’idée que l’argent gagné soit investi dans l’école, à travers l’apurement des dettes dues aux fondateurs qui menacent de fermer boutique. Les solutions Koulibaly ?

C’est surtout un régime parlementaire, en remplacement des régimes présidentialistes, sources de tous les malheurs pour les peuples africains. De 9 heures à 16 heures, Lider a notamment stigmatisé «le rattrapage ethnique», «la gestion familiale de l’Etat», «la violation de la Constitution», «la justice des vainqueurs» du pouvoir. Avec comme conclusion : «les solutions ADO sont devenues des problèmes pour les Ivoiriens».

Benoit HILI
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