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Politique Publié le mercredi 2 mai 2012 | AFP

Une délégation de l`ex-junte malienne au Burkina va rencontrer le médiateur

© AFP Par DR
Bamako (Mali) : Manifestation a l`aéroport par des partisans des auteurs du coup d`Etat
Jeudi 29 mars 2012. Bamako (Mali) . La manifestation pro-junte déroulée dans la matinée sur le tarmac de l`aéroport. Photo : Le capitaine Amadou Sanogo Haya
OUAGADOUGOU - Une délégation de l`ex-junte malienne est arrivée mercredi à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè et médiateur Blaise Compaoré, après des combats entre ex-putschistes et forces loyales au régime déchu, a-t-on appris de source proche de la médiation.

La délégation, conduite par le magistrat Abdoulaye Makalou, "est arrivée ce matin à 11H00 (locales et GMT) par vol spécial à Ouagadougou", a indiqué à l`AFP cette source. Elle doit rencontrer M. Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) dans la crise.

Une précédente rencontre prévue mardi avait été annulée après l`offensive lancée lundi soir par des militaires loyaux au président renversé le 22 mars Amadou Toumani Touré, et finalement mise en échec par l`ex-junte.

Les combats au camp de Kati, près de Bamako, à l`aéroport et à la radio-télévision nationale (ORTM) ont fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés, selon une source hospitalière.

Des tirs sporadiques ont encore été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans la capitale, où le calme semblait de retour mercredi matin.

Le chef de l`ex-junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a assuré que les troubles ne remettaient pas en cause l`accord-cadre sur le retour du pouvoir aux civils conclu le 6 avril avec la Cédéao.

Les derniers troubles sont survenus en plein blocage entre les anciens putschistes et l`Afrique de l`Ouest.

Le capitaine Sanogo avait en effet rejeté la semaine dernière les décisions prises à Abidjan lors d`un sommet de chefs d`Etat de la Cédéao, dont l`envoi de soldats dans son pays pour sécuriser la transition. Il a rejeté aussi la décision de la Cédéao de fixer la période de transition à douze mois, jusqu`à la tenue d`élections présidentielle et législatives.
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