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Économie Publié le jeudi 3 mai 2012 | Le Temps

Transport : Les taxis compteurs entrent en grève le 9 mai prochain

© Le Temps Par DR
Crise post-électorale: après les combats, Abidjan renaît à la vie
Photo: taxis à une station-service
Le secteur des transports va connaître un remue ménage les jours à venir. Selon les premiers responsables du Groupement des professionnels de taxis compteurs (Gptc) le transport sera paralysé à partir du 9 mai 2012. Ce jusqu’à satisfaction de leur revendication. «Nous sommes prêts à faire garer nos taxis compteurs. La taxe qui nous a été imposée par la Direction générale des impôts (Dgi) est mal venue, notre milieu traverse des moments difficiles», explique Coulibaly Adama, président par intérim dudit Groupement. Le mardi 1er mai 2012, au siège de leur structure à Treichville, entouré de ses plus proches collaborateurs, il a déploré l’attitude de la Dgi dans le traitement du dossier relatif à cette nouvelle taxe qui s’élève à 20.500 Fcfa. «Nous avons accepté de prendre notre mal en patience toute une année durant.

Mais, nous estimons que cela ne peut continuer. L’Etat doit respecter les transporteurs qui
constituent un maillon essentiel de l’économie ivoirienne. Nous tenons à cet effet, à le faire
savoir si nos revendications ne sont pas satisfaites». A fait savoir le conférencier qui dit agir
de manière concertée avec tous les acteurs concernés. «A partir du 9 mai prochain, toute la
Côte d’Ivoire sera paralysée. Ce sera une grève illimitée. Et nous tenons au respect scrupuleux du mot d’ordre qui sera lancé incessamment», précise-t-il d’ailleurs. Il ne manque pas de rappeler que toutes les voies de négociations ont été épuisées. Le président par intérim du Groupement des professionnels des taxis compteurs souligne que cette grève à un «caractère purement corporatiste pour inviter l’Etat à avoir une oreille attentive aux préoccupations relevées». Elles se résument pour la plupart, en la concurrence déloyale qui leur est livrée par «des wôrô wôrô banalisés qui ne payent aucune taxe à l’Etat». Ce qui étouffe le secteur du taxi compteur, déjà fragilisé par la crise postélectorale et qui éprouve des difficultés à faire des recettes journalières. «Nous suspendons dès à présent, toute discussion avec la Dgi qui ne nous paraît plus être un interlocuteur crédible et digne de foi». A terminé Coulibaly Adama, confiant que la grève aura des effets escomptés.

Toussaint N’Gotta
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