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Société Publié le vendredi 11 mai 2012 | L’Inter

Axe Abidjan-Sassandra : Les dozos sommés de quitter les barrages et corridors

© L’Inter
Des dozos à Abobo pour un meeting
Traditional hunters (or Dozo) sit with their guns as they attend their first annual meeting at Abobo, in Abidjan July 25, 2011. Typically traditional hunters from the north, many of the Dozo joined forces with pro-Ouattara soldiers belonging to the Republican Forces of Ivory Coast (FRCI), against troops loyal to former President Laurent Gbagbo during the post electoral crisis.
Le commandant Touré Moussa, président de la Confrérie des Dozos de Côte d`Ivoire (CODOZ-CI) a conduit une mission de sécurisation lundi dernier 7 mai dans la région du Bas-Sassandra. La délégation était composée du commandant Doumbia, le chef de sécurité du département d`Issia et de Konaté Souleymane, opérateur économique. Cette mission avait pour but d`appeler les populations et les dozos à la cohésion et à vivre en bonne intelligence. Elle a surtout été l’occasion d`annoncer la suppression des barrages et corridors érigés par ces chasseurs traditionnels sur l’axe Abidjan-Sassandra. Ces corridors et barrages sont installés dans les localités de Dassioko, Petit Bondoukou, Nouveau Zégban, situés dans le département de Fresco, Lauzoua dans le département de Guitry et Dokadon, dans le département de Grand-Lahou. Le commandant Touré Moussa a recommandé à ces derniers de quitter les barrages pour vaquer à leurs activités initiales, arguant qu`ils n`ont pas le droit d`être sur les routes. `` Le barrage n’est pas fait pour les dozo, parce qu`ils ne sont pas militaires, policiers et gendarmes. Le dozo n`est pas autorisé à contrôler les véhicules et les pièces. C’est pour cela que nous avons décidé de supprimer ces barrages ``, a-t-il déclaré. Il a ajouté qu`il intervient sur instruction du ministre de la défense qui dans sa mission de pacification du pays a pris récemment cette décision de suppression des barrages et corridors érigés par les dozos. En outre, une rencontre qui a réuni la notabilité, la chefferie, le président de la jeunesse et les dozos au siège de la confrérie de Dassioko, a permis de lever les incompréhensions et briser la méfiance entre les populations et les chasseurs traditionnels. La chefferie et les notables ont confié qu`ils n`ont pas été informés de la présence de ces chasseurs traditionnels chez eux. `` Nous avons été assaillis par ces derniers qui paradent dans le village avec des armes. Or leurs tenues et leurs armes font peur aux femmes et aux enfants. C`est pourquoi, nous avons demandé leur départ ``, se sont-ils plaints. Quant aux responsables du Codoz-ci, ils ont présenté des excuses, tout en rappelant que leur volonté est d’œuvrer dans la légalité et le respect des autres. Ils ont indiqué qu’une opération d’identification est en cours visant à extirper les mauvais grains de leur rang. Ils ont en outre fait savoir qu’ils ne mènent aucune action dans une localité sans que les autorités politiques, administratives, militaires et traditionnelles, ne soient informées par voie de courrier, muni d`une copie de leur récépissé d`agrément. Au terme de la réunion, le commandant Touré a rassuré les populations que les dozos ne vont plus se balader en arme. Toutefois, il a demandé qu`ils soient autorisés à porter leur tenue traditionnelle, comme un signe de reconnaissance.

Marcelle AKA,
(Envoyée spéciale)
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