Le faible taux de financement du secteur privé par le système bancaire traditionnel combiné à l’inefficacité des canaux de financement non conventionnels est un frein à la croissance des entreprises et plus largement au développement économique de la Côte d’Ivoire. C’est pour apporter une réponse à cette problématique que le patronat ivoirien organise, depuis hier, au complexe Crrae-Umoa, son premier forum économique. Autour du thème : «mécanismes innovants et alternatifs de financement du secteur privé», il s’agit de faire la promotion des mécanismes de financement innovants et alternatifs du secteur privé, mais aussi, de proposer les conditions de leur vulgarisation en Côte d’Ivoire.
Le ministre d‘Etat, ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Dosso Moussa, ne s’est pas privé pour attaquer le système bancaire ivoirien. «Il est clairement établi que les pays africains ont des conditions bancaires les plus prohibitifs dans le monde. Cela est inacceptable dans un contexte de mondialisation», a-t-il indiqué. Sur le retard dans le dédommagement des entreprises sinistrées, c’est à peine s’il n’accuse pas les banques. « Suite à la crise post-électorale, le gouvernement a mis en place un comité pour la mise en œuvre des mécanismes d’appuis financiers pour les entreprises sinistrées. A ce jour, dans nos échanges, notamment le taux d’intérêt et la durée, ni la Bceao, encore moins l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire ne nous ont encore proposé des solutions idoines pour la mise en place de ces mécanismes. Le diagnostic est sans ambigüité : le système bancaire de notre espace communautaire est trop rigide et doit être repensé. Au lieu d’avoir un effet catalyseur sur l’économie, le système bancaire a plutôt tendance à la plomber. Il est établi que les banques constituent l’un des principaux freins à la promotion des logements sociaux et économiques en Côte d’Ivoire. Il en est de même pour le crédit à la consommation pour lequel, après 50 ans d’indépendance, les Ivoiriens continuent d’avoir peur de la banque », a-t-il accusé. Il a donc souhaité que toutes ces préoccupations trouvent réponse au cours de ce forum.
Pour le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Kacou Diagou, ce forum est d’autant plus nécessaire qu’il permet de structurer la pensée commune du patronat et trouver ensemble les pistes de solutions aux préoccupations des chefs d’entreprise. « Notre communauté des affaires n’a aucun moyen de trouver des réponses aux sujets qui la préoccupent qu’en organisant ce type de rencontre. Nous devons recommencer et recommencer jusqu’à ce que nous trouvions les réponses à nos préoccupations », a-t-il dit. Le forum s’achève aujourd’hui.
J-S Lia
Le ministre d‘Etat, ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Dosso Moussa, ne s’est pas privé pour attaquer le système bancaire ivoirien. «Il est clairement établi que les pays africains ont des conditions bancaires les plus prohibitifs dans le monde. Cela est inacceptable dans un contexte de mondialisation», a-t-il indiqué. Sur le retard dans le dédommagement des entreprises sinistrées, c’est à peine s’il n’accuse pas les banques. « Suite à la crise post-électorale, le gouvernement a mis en place un comité pour la mise en œuvre des mécanismes d’appuis financiers pour les entreprises sinistrées. A ce jour, dans nos échanges, notamment le taux d’intérêt et la durée, ni la Bceao, encore moins l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire ne nous ont encore proposé des solutions idoines pour la mise en place de ces mécanismes. Le diagnostic est sans ambigüité : le système bancaire de notre espace communautaire est trop rigide et doit être repensé. Au lieu d’avoir un effet catalyseur sur l’économie, le système bancaire a plutôt tendance à la plomber. Il est établi que les banques constituent l’un des principaux freins à la promotion des logements sociaux et économiques en Côte d’Ivoire. Il en est de même pour le crédit à la consommation pour lequel, après 50 ans d’indépendance, les Ivoiriens continuent d’avoir peur de la banque », a-t-il accusé. Il a donc souhaité que toutes ces préoccupations trouvent réponse au cours de ce forum.
Pour le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Kacou Diagou, ce forum est d’autant plus nécessaire qu’il permet de structurer la pensée commune du patronat et trouver ensemble les pistes de solutions aux préoccupations des chefs d’entreprise. « Notre communauté des affaires n’a aucun moyen de trouver des réponses aux sujets qui la préoccupent qu’en organisant ce type de rencontre. Nous devons recommencer et recommencer jusqu’à ce que nous trouvions les réponses à nos préoccupations », a-t-il dit. Le forum s’achève aujourd’hui.
J-S Lia