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Politique Publié le jeudi 17 mai 2012 | AFP

La Cédéao confirme son déploiement de troupes en Guinée-Bissau, menace le Mali

© AFP Par Aristide
CEDEAO: le président Nigérian, Goodluck Jonathan est venu s`entretenir avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara
Mercredi 9 mai 2012. Abidjan. Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Le président Nigérian, Goodluck Jonathan effectue une visite éclair en Côte d`Ivoire pour s`entretenir avec son homologue ivoirien SEM Alassane Ouattara
Lagos- Les Etats ouest-africains ont confirmé jeudi le
déploiement à partir de vendredi de troupes en Guinée-Bissau, secouée par un
coup d`Etat, et réitéré des menaces de sanctions contre le Mali en raison des
agissements de l`ex-junte militaire.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) va
déployer une mission forte de 629 hommes en Guinée-Bissau "pour relever les
militaires angolais (et) soutenir la restauration de l`ordre constitutionnel",
selon un communiqué.
C`est la présence d`une mission militaire angolaise (Missang) en
Guinée-Bissau qui a motivé le coup d`Etat des militaires, le 12 avril, ces
derniers accusant depuis des mois l`Angola de soutenir le Premier ministre
renversé et de poursuivre des ambitions colonialistes.
Le déploiement de la mission "doit démarrer le 18 mai 2012, avant le
retrait le 30 mai de la mission militaire angolaise", indique la Cédéao jeudi.
Cette annonce fait suite à une réunion des chefs militaires ouest-africains
lundi à Abuja, à l`occasion de laquelle le Nigeria a annoncé qu`il enverrait
ses hommes en Guinée Bissau d`ici vendredi, sans préciser d`effectif.
La Cédéao (15 membres dont la Guinée-Bissau et le Mali) se prépare aussi au
déploiement d`une force de 3.000 hommes au Mali où un putsch le 22 mars a
favorisé la chute du Nord aux mains de rebelles touareg et de groupes
islamistes armés, notamment Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi).
L`organisation régionale est prête et attend "la demande formelle des
autorités maliennes", selon le communiqué.
Les Etats ouest-africains ont en outre redit leur inquiétude face aux
agissements de l`ex-junte et de "ses alliés civils" qui tentent de "perturber"
la transition politique en cours, et réitéré une menace de sanctions.
"Toute nouvelle interférence avec (le processus de transition) donnera lieu
à la réintroduction immédiate des sanctions ciblées qui avaient été imposées",
le 2 avril puis levées le 6 avril après la signature d`un accord, selon le
communiqué.
La Cédéao avait décidé un embargo total, avec effet immédiat, levé après
que les putschistes eurent remis le pouvoir Dioncounda Traoré, président par
intérim depuis le 12 avril.
Mais les putschistes restent omniprésents et sont en désaccord avec la
Cédéao sur la question de la transition.
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