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Société Publié le vendredi 18 mai 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Port-Bouët / Découvertes de charnier : 4 corps exhumés

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Campus ou cimetière : après le campus de Cocody,Exhumation de corps de la cité de Port-Bouët 3
Mardi 15 mai 2012. Abidjan. Résidence universitaire de Port-Bouët III. Les pompes funèbres procèdent à l`exhumation de nombreux corps , en présence de la police scientifique, de la gendarmerie, de l`ONUCI et des représentants des organisations internationales de défense des droits humains
La commune de Port-Bouët a connu une agitation dont elle n’avait l’habitude entre le mardi 15 et mercredi 16 mai 2012. Et pour cause, la vision de policiers des services scientifiques en cagoule, mains gantées et masque sur le visage rappelle plutôt les images de séries policières américaines qu’on voit sur le petit écran. Mais ces jours-là, la réalité a rattrapé la fiction. D’abord aux abords de la plage derrière les vestiges de la cité universitaire Port-Bouët 3 où des fouilles ont permis d’exhumer trois corps le mardi. Le mercredi, c’est aux alentours immédiats de la nouvelle mairie en construction qu’a été déterré cette fois-ci un nouveau corps. Selon M. Allah Kouamé, substitut du procureur près le tribunal de Première Instance au Plateau, leur service a été saisi de ce que des corps se trouveraient dans ladite commune. « Nous nous sommes organisés à l’effet de venir exhumer ces corps. Le mardi 15 nous avons exhumé trois (3) corps et ce matin (mercredi 16 mai) nous sommes sur ce site et nous attendons de voir combien de corps il renferme », a indiqué M. Allah. En ce qui concerne la période des décès, les causes et l’identité des morts, le substitut du procureur a indiqué qu’il n’en savait rien et que cela relevait de la mission du médecin légiste. D’ailleurs, tous les corps ont été transportés au laboratoire d’analyses médico-légales du Dr Etté qui sera chargé de les faire ‘’parler’’. Mais, du côté des populations que nous avons approchées, chacun a sa petite idée sur les causes des différents décès. C’est ainsi que pour Traoré Ali, le corps trouvé à la mairie de Port-Bouët est l’œuvre de miliciens pro-Gbagbo. Ils auraient assassiné ce dernier lors de la crise postélectorale. Quant à une dame qui a requis l’anonymat, elle dit se souvenir que des parents cherchaient à enterrer un des leurs décédé naturellement lors de la crise postélectorale, mais à cause des combats et de la fermeture des cimetières et des morgues, ils attendaient de l’enterrer discrètement à la tombée de la nuit dans les parages. « C’est peut-être ce corps », a lâché la dame en question. Quoi qu’il en soit, l’analyse médico-légale nous situera.
O.G
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