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Économie Publié le vendredi 18 mai 2012 | Ivoire-Presse

Prix de l’entreprenariat : la CGECI récompense les meilleurs entrepreneurs

© Ivoire-Presse Par CGECI
Clôture du Forum économique du patronat ivoirien: la CGECI récompense les meilleurs entrepreneurs
Mercredi 16 mai 2012. Abidjan. Palais des congrès de l`Hôtel ivoire. Cérémonie de clôture du Forum économique du patronat ivoirien. Photo: le president Jean Kacou Diagou
Le forum économique organisé par la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) les 15 et 16 Mai 2012 s’est achevé par un diner Gala au cours de laquelle les meilleurs entrepreneurs du moment ont été récompensés. Élu parmi une pléiade de candidats aussi méritants les uns que les autres, les lauréats font partie de ceux qui, de par leur travail, le résultat de leurs entreprises, ont convaincu le Jury composé d’experts, d’entrepreneurs et de la société civile. Ainsi, Le prix du meilleur chef d’entreprise (grandes entreprises) est revenu à M. Kadio Mathieu MOROKRO PCA du groupe Petro Ivoire. Cette distinction rend de ce fait, hommage à cette entreprise et à son fondateur qui n’a pas hésité à affronter les majeurs mondiaux opérants en Côte d’Ivoire dans le domaine de la production et de la distribution des produits pétroliers. Les jeunes loups n’ont pas été oubliés. C’est ainsi que Fabrice SAWENON avec son entreprise Wodoo communication a raflé le prix du meilleur jeune entrepreneur (au tour de 40 ans). Aussi dans la catégorie du meilleur partenaire technique public, le trophée a été décerné à la DGI (Direction Générale des Impôts). Le Directeur Général, ABINAN Kouakou Pascal, qui a réceptionné ce prix n’a pas manqué de le dédier à son ministre de tutelle, M. Charles Koffi DIBY ministre de l’Economie et des Finances. Ce dernier n’est pas non plus parti les mains vides, car il a reçu le prix spécial du jury, pour le compte du meilleur partenaire institutionnel du secteur Privé. Le Ministre DIBY, a été ainsi distingué pour l’ensemble de son œuvre illustré par le Partenariat secteur Public-Privé. Les femmes également étaient à l’honneur avec le prix du meilleur entrepreneur féminin. Un prix qui est revenu à Mme Touré Massogbè, PDG de la société SITA, spécialisée dans l’achat et le traitement de l’anacarde et implantée à Odienné à 900 km d’Abidjan. Le Président du patronat de Côte d’Ivoire, M. Jean Kacou DIAGOU a exhorté l’ensemble des ivoiriens à se défaire du complexe de salarié pour se mettre à son propre compte, un défi exaltant, une aventure périlleuse mais combien honorable. C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire pourra amorcer un développement réel et offrir des emplois à tous ces jeunes. Le prix spécial du président de la CGECI est revenu à son plus proche collaborateur et cheville ouvrière de la Confédération, M. Bernard N’DOUMI, vice président de la CGECI et DG de la CNPS.

Le service communication



CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DU FORUM ECONOMIQUE DU PATRONAT IVOIRIEN

I- Les problèmes posés

Le Forum a abordé les questions suivantes
- La question de la gouvernance dans les PME
- Insuffisance de la promotion de l’offre par les banques
- La question des garanties offertes
- La rigidité des normes BCEAO
- Les difficultés de financement de la production agricole
- La question de la sécurité juridique
- L’absence d’une centrale des risques fiable et d’un bureau de crédits permettant d’assurer l’information des banques sur la qualité de la signature et le niveau d’endettement des sociétés.
- L’inadaptation des ressources des banques au financement des investissements
- La question du niveau de collecte de l’épargne intérieure?
- Comment amener les agents économiques à constituer une épargne longue ?
- Comment mobiliser la petite et la micro-épargne ?
- Quels sont les mécanismes alternatifs et innovants utilisés (ou qui peuvent être utilisés par les entreprises) ?
- Quelles sont les conditions nécessaires pour une meilleure vulgarisation de ces mécanismes ?
- Comment mieux encadrer le financement informel ?

- Manque d’outils pour détecter les problèmes rencontrés par les entreprises afin de mieux allouer son capital ;
- Comment préserver le capital des entreprises;
- Comment optimisation du capital des entreprises ;
- Financement du besoin en capital (fonds propres et dettes, c’est la levée des fonds) ;
- Investissement du capital (risques élevés, risques juridique, monétaire, politiques et réglementaires) ;
- Rentabilité des projets à financer ;
- Problème de confiance dans les études réalisées par le détenteur du projet ;
- Les mécanismes de sortie ;
- Opacité au niveau de la gestion.
- Respecter les contraintes financières et budgétaires.

II – Les recommandations
Au terme des échanges, les recommandations suivantes ont été formulées :

Au niveau des banques
- Nécessité d’avoir des banques mieux capitalisées pour répondre à la demande
- création de micro banques, méso banques avec des capitaux réglementaires pour un financement dynamique ;
- création de départements spécialisés pour les PME dans les banques commerciales, ces dernières devront être plus présentes sur le terrain pour mieux connaitre leurs clients;
- Communiquer plus sur leurs offres ;
- Faire preuve d’imagination et d’innovation pour accompagner les entreprises dans conditions de risques soutenables ;
- Fluidifier davantage les circuits de décisions de crédit
- augmenter la bancarisation afin de se rapprocher plus des couches populaires autrefois exclues afin d’accroitre les dépôts ;
- Innover en créant des produits incitant à l’épargne
- Offrir des produits d’épargne à long terme ;
- Offrir des produits plus rentables que les dépôts à vue (actions et obligations, assurance, retraite);
- Sensibiliser les populations sur l’importance de constituer une épargne longue
- Mettre les réseaux téléphoniques au service de l’épargne longue ;
- Lancer un produit de retraite populaire sans imposition, avec restitution d’une certaine partie de la cotisation ;
- Permettre aux personnes à bas revenus d’avoir une épargne longue ;
- Améliorer leur taux de rémunération de l’épargne ;
- Innover dans les méthodes de collecte de la petite épargne (Au Maroc par exemple, les autorités sont passées par les logements sociaux pour amener les pauvres à épargner) ;
- La réduction du seuil minimum d’intervention des fonds d’investissement. En effet, le seuil minimum d’intervention varie entre un et deux milliards francs CFA. Cela constitue un obstacle pour les PME et PMI pour accéder à ce moyen alternatif de financement.
- la réduction de l’exposition au risque des banques en mettant à contribution tous les acteurs (promoteur du projet, fournisseurs et banque). Le risque est ainsi partagé entre les acteurs.
- la recherche de financement en devises en sollicitant les investissements de la diaspora;
- le développement du « Business angels » : la banque doit amener ses gros clients possédant des dépôts à terme important à investir dans des projets rentables.
- La promotion du crédit-bail à des taux bas et sur une longue durée.


Au niveau des PME

- Nécessité pour les PME d’avoir de véritables managers qui ont une vision à moyen et long terme et qui inspirent la confiance aux banques;
- Nécessité pour les PME d’avoir une comptabilité fiable ;
- Avoirs recours aux agences conseils spécialisées ;
- Minimisation des coûts, optimisation fiscale ;
- Introduction en bourse, placement privé, marché de capitaux ;
- Avoir un modèle financier afin de jouer sur les variables clés susceptibles d’améliorer la gestion de l’entreprise ;
- Structurer les transactions et évaluer les actifs ;
- Entreprendre une étude de faisabilité du projet (une étude de marché) ;
- Aider à une gestion transparente des entreprises ;
- Avoir un conseil d’administration capable de procéder à un contrôle de votre gestion ;

Au niveau de la Banque Centrale
- Revoir les règles de calcul du ratio de transformation de manière à conférer plus de latitude aux banques pour financer les investissements
- Fiabiliser la centrale des risques
- Rendre opérationnelle la centrale des incidents de paiements.
- Accroitre la surveillance du système bancaire (ce qui permet de rassurer les épargnants), les clients étant sensibles à la qualité des banques ;

Au niveau des autorités
- création d’un fonds de garantie, d’un fonds de mobilisation de crédit aux PME,
- mettre en place de structures d’incubation d’entreprises et de projets ;
- création d’une caisse d’avance des marchés publics ;
- mise en place de dispositions fiscales favorisant la production d’états financiers fiables par les PME
- création d’un compartiment à la BRVM pour les PME-PMI ;
- révision de la politique monétaire de la BCEAO pour assouplir les règles prudentielles ;
- améliorer la sécurité juridique
- Mettre en place des mesures fiscales incitatives pour encourager les banques à aller sur le marché boursier ;
- réactiver l’important instrument qu’était l’Appui et Services aux Entreprises (ASE).
- augmenter le revenu dans les sphères publiques et privées en incitant à la production;
- diminuer les fuites de capitaux en améliorant le climat des affaires;
- organiser la collecte en étendant l’action des institutions collectrices d’épargne via des politiques d’accroissement de la concurrence entre les organismes collecteurs;
- donner une éducation financière aux populations à revenu très bas ;
- permettre la participation des ménages au capital des entreprises
- proposer des produits défiscalisés ;
- promouvoir et redynamiser les IMF et les caisses d’épargne qui sont d’importants réseaux de collecte de la petite épargne ;
- assouplir la fiscalité sur le logement; exonérer la TVA sur les entreprises du secteur immobilier en contrepartie d’obligations contractuelles, et réduire la taxe sur le crédit-bail afin de promouvoir ce produit ;
- favoriser la création d’un bureau de crédits ;
- profiter de la restructuration des banques publiques pour favoriser la création d’une banque dédiée aux PME ;
- faire des réformes fiscales et communiquer sur ses réformes ;
- encourager l’actionnariat populaire (Par exemple, puisque les femmes aiment les pagnes UNIWAX, on peut leur demander de cotiser 1000 f /femme afin de participer au financement de cette entreprise).
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