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Sport Publié le mardi 22 mai 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Entretien / Vremen Serge (président de la FINS) : ‘’Pourquoi les Ivoiriens doivent apprendre à nager’’

Lentement mais surement, le nouveau président de la Fédération ivoirienne de natation et sauvetage (Fins) Vremen Serge Yvon est en train de réussir son pari : «inciter les Ivoiriens à la pratique de la natation». Il s’explique dans cet entretien.

Président, depuis le 24 mars 2012, la Fins n’a plus organisé de compétition à la piscine d’Etat de Treichville. Y-a-t-il un problème dans la mesure où vous avez prévu une compétition tous les 45 jours ?

Après le 24 mars 2012, la fédération a organisé d’autres activités. Sauf que nous n’avons pas assez communiqué comme ce fut le cas pour la coupe Adam Afrique le 24 mars 2012. Nous avons mené une campagne de sensibilisation et de formation sur la plage de Grand- Bassam. Cette formation consistait à montrer aux populations comment procéder aux sauvetages de mer. Durant le week-end de Pâques, les techniciens de la fédération ont formé des gens et éduquer les populations. Parce que savoir nager, c’est sauver des vies. L’objectif de la fédération, c’est d’amener les Ivoiriens à nager. L’eau est présente en Côte d’Ivoire et il faut éduquer les populations afin d’éviter les drames en cas d’accidents. C’est pourquoi les Ivoiriens doivent apprendre à nager. La fédération a un vaste programme de sensibilisation dans ce sens. Outre cette formation, il y a eu les compétitions de l’Oissu ce mois de mai. La participation de nos athlètes à l’Oissu, a fait reporter la Coupe que nous avons prévue organiser le 12 mai dernier. Ce n’est que partie remise. Comme nous l’avons dit, la Fins veut organiser une compétition tous les 45 jours

Quel est l’état des lieux de la fédération ?

Les clubs se remettent en place. Nous avons exigé un minimum de licenciés aux clubs pour pouvoir participer aux activités de la fédération. Nous avons procédé aux toilettages des textes dès notre prise de fonction, au cours d’une AG extraordinaire. Au niveau des partenaires, la confiance a été renouvelée. Des entreprises nous font confiance. Nous profitons de ce canal pour remercier les responsables d’Adam Afrique et aussi faire un clin d’œil à la Lonaci, à DHL, à la Petroci. Nous avons noué des contacts avec la fédération française de natation qui nous permet d’acquérir du matériel. Au bout d’un an, nous avons relancé les activités. Après les JO 2012, nous espérons faire plus, avec la relance économique qui est devenue une réalité. On espère que la piscine de Bingerville sera opérationnelle au même titre que celle de Treichville.

On a ouï dire que la fédération louerait la piscine d’Etat de Treichville pour les compétitions. Qu’en est-il ?

Les infrastructures sportives sont gérées par l’ONS. En contre- partie, la fédération pour pouvoir aider à maintenir les infrastructures en bon état, fait une petite contribution à l’ONS. Nous faisons l’appui en produits d’entretien de la piscine. Les produits coûtent excessivement chers. Il faut savoir qu’un appui est fait à l’ONS pour l’entretien de la piscine et à son tour, l’ONS met à la disposition de la fédération la piscine. Nous avons trouvé cet accord et c’est ce que nous faisons. Nous puisons dans notre budget pour acquérir les produits d’entretien de la piscine. Nous ne voulons pas donner le montant, mais les produits coûtent chers sur le marché.

A vrai dire, vous louez donc la piscine…

(Il nous arrête). On peut le dire. Mais, vu sous cet angle, il y a polémique. Parce que la piscine doit trouver les moyens pour son entretien. Et comme nous sommes des utilisateurs, nous avons pour obligation d’y participer. C’est comme ça qu’il faut voir les choses. C’est vrai que la fédération aurait souhaité avoir l’accès gratuit à la piscine. Mais, ce sont des choses que nous avons trouvées en place. Nous verrons comment les faire évoluer. Le mieux, c’est que la fédération gère elle-même sa piscine. Nous n’avons pas les moyens pour nous doter de piscine, nous faisons avec. Chaque fois que nous sollicitons la piscine, l’ONS et nous l’octroie, même si nous aurions aimé l’avoir à temps plein (rires). Par rapport aux entraînements, nous souhaitons un planning parce que d’autres structures ont accès à cette piscine.

Les JO 2012, c’est pour bientôt. Combien d’athlètes ivoiriens seront présents à Londres ?

Le Comité national olympique (CNO) a décidé de convoyer deux de nos athlètes (homme et dame), comme cela est de coutume pour la natation et l’athlétisme, sans le moindre minima, sur la base de l’universalité des JO. Normalement, nous y serons avec deux athlètes. A partir des JO 2012, nous essayerons de mettre une dynamique sélection nationale en place. Le chantier reste vaste.

Au plan local, quels sont les rendez-vous ?

Le maximum de compétition pour boucler l’année. Nous voulons espacer les compétitions de 45 jours, c'est-à-dire, que tous les 45 jours il y en aura une. Les sponsors et les partenaires sont prêts et nous pouvons dire que la natation ivoirienne retrouvera sa vitesse de croisière. Le championnat national démarrera avant les JO 2012, en suite suivront les différentes coupes parrainées par les entreprises. Nous avons assez de partenaires pour nous accompagner. Nous tiendrons une compétition d’envergure à Yamoussoukro. Nous sommes en contact avec la ligue et les autorités de Yamoussoukro.
Réalisé par Annoncia Séhoué ; Coll : K.Ange
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