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Société Publié le mardi 22 mai 2012 | Le Nouveau Courrier

Ouragahio / Un dozo tue une femme enceinte

© Le Nouveau Courrier
Des dozos à Abobo pour un meeting
Traditional hunters (or Dozo) sit with their guns as they attend their first annual meeting at Abobo, in Abidjan July 25, 2011. Typically traditional hunters from the north, many of the Dozo joined forces with pro-Ouattara soldiers belonging to the Republican Forces of Ivory Coast (FRCI), against troops loyal to former President Laurent Gbagbo during the post electoral crisis.
Les habitants du quartier Dioulabougou de Ouragahio sont encore sous le choc, après le décès d’une femme enceinte, atteinte mortellement par une balle. Selon les témoignages recueillis, tout est parti d’une altercation entre un dozo et un ex-élément des Frci. Le samedi dernier, un ex-élément des Frci à vélo, heurte violemment un enfant et ne prend pas la peine de s’arrêter. Un dozo qui était dans les environs et qui a suivi l’accident, l’interpelle. S’en suit alors des éclats de voix entre les deux «frères d’armes». D’autres dozos s’invitent à la discussion déjà houleuse et tentent de conduire l’indélicat vélocycliste à leur base. Ce dernier oppose une fin de non recevoir et s’échappe même d’entre les mains de ces «gens d’armes». Un dozo qui voulait certainement intimider le jeune homme, dégaine sa kalach et tire en direction du jeune sans l’atteindre. Malheureusement, sa balle atteindra mortellement une femme malinké de surcroit enceinte qui s’affairait dans sa cuisine. Elle est conduite à l’hôpital, mais succombera quelques heures plus tard, le dimanche, de sa grave blessure. Elle a été inhumée hier matin. Son époux et sa famille sont encore sous le choc et s’expliquent difficilement cette tragédie. Selon nos sources, ces éléments dozo responsables de cette mort tragique d’une innocente, n’ont jusque-là pas encore été interpellés. C’est à ce genre de situations dramatiques qu’on a affaire quand des individus se promènent et font usage d’armes de guerre sans que cela n’émeuve les autorités actuelles. Hier après-midi, les populations qui n’ont pu contenir leur colère se sont révoltées contre les dozos.
F. Toti
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