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Politique Publié le jeudi 31 mai 2012 | Le Nouveau Réveil

Charles Konan Banny (président de la Cdvr) face à la presse : « Au bout de deux ans, nous aurons accompli la mission…»

© Le Nouveau Réveil Par FN
Nations unies : la délégation du Conseil de sécurité chez le président de la Commission Dialogue vérité et reconciliation, Charles Konan Banny
Lundi 21 mai 2012. Abidjan. Le président de la Commission Dialogue vérité et reconciliation, Charles Konan Banny et son bureau reçoivent les 15 membres de la delegation du Conseil de sécurité en visite en Cote d`Ivoire.
Au terme du séminaire organisé par la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr), à l’intention des organisations non gouvernementales œuvrant pour la réconciliation, le week-end dernier dans la capitale politique, le président de la Cdvr, Charles Konan Banny a vivement souhaité rencontrer la presse pour échanger. Prenant la parole pour les propos liminaires, le patron de la réconciliation des Ivoiriens a eu une adresse particulière pour les hommes de média : «J’ai tenu à ce que nous ayons cette rencontre pour tirer éventuellement les premières leçons de ces deux jours de réflexions avec vous parce que là aussi je l’ai dit le premier compagnon fidèle que je souhaite fidèle, en tout cas permanent du processus de réconciliation, de la cause nationale, c’est la presse. La communication est le premier et sera le premier compagnon de ce processus. Du début jusqu’à la fin et même après. Je souhaite que ce soit bien compris et que la presse comprenne qu’elle a, là, une occasion historique de participer, de manière positive, à une cause nationale. Et qu’elle comprenne que par profession, elle a une obligation nationale.» a-t-il indiqué avant d’ajouter ceci : «Le deuxième compagnon en même temps d’ailleurs que la communication, c’est la sécurité. Tout le long du processus, nous aurons besoin de sécurité. Sécurité du système, sécurité des acteurs. Parce que s’il n’y a pas de sécurité, e un an, il peut parvenir à le processus est remis en cause.» A la question de savoir si les réconcilier les Ivoiriens, le président du Cdvr répond en ces termes : «Il y a un chronogramme qui dit qu’au bout de deux ans, nous allons remettre notre rapport. C’est ça qui est important. Au bout de deux ans, nous aurons accompli la mission. Je ne sais pas si elle sera terminée, mais mission accomplie parce que la réconciliation c’est un processus. Nous aurons accompli notre devoir. C’est dans l’accomplissement de ce devoir que nous disons au point où nous sommes qu’il est bon d’instituer la collaboration avec les Ong. Étant entendu qu’elles sont sur le terrain de la réconciliation… Le mandat comporte un certain nombre de choses. Est-ce qu’un an suffira ? En état de cause, notre mandat est de deux ans et au bout des deux ans, on fera notre rapport. Je sais que la tâche est immense. Je sais que même si on nous donne dix ans, peut-être qu’on ne sera pas réconciliés. Mais j’espère qu’au bout de deux ans, on le sera. Et je ferai tout pour qu’en deux ans on le soit. Ne soyez pas inquiets.» Notons que dans les prochains jours, des journées de sensibilisation auront lieu à Duékoué afin de désamorcer les vives tensions qui resurgissent dans cette «ville martyre».
JEAN PAUL LOUKOU
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