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Art et Culture Publié le vendredi 1 juin 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Droit d’auteur / Installation de cinq bureaux urbains à Abidjan : Le Burida descend dans l’arène

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Photo d`illustration : Le siège du Bureau Ivoirien des droits d`auteur (BURIDA).
La Direction générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a annoncé le jeudi 31 mai à l’hôtel Pullman au Plateau, l’installation de cinq (5) bureaux urbains dans le District d’Abidjan. A savoir, dans les communes d’Abobo, Marcory, Port-Bouët, Yopougon et Cocody. C’est au bureau urbain de Port-Bouët qu’aura lieu le 7 juin prochain, la cérémonie officielle de présentation desdits bureaux.

Si le bureau urbain de Cocody se trouve logé dans l’enceinte du siège du Burida, aux II Plateaux les Vallons, les autres représentations nécessitent des locations, dont les coûts s’élèvent à 12 voire 15 millions de Fcfa par mois. Ce qui implique une obligation de perception au-delà de 60 millions de Fcfa. L’installation desdits bureaux à Abidjan où se trouvent concentrés majoritairement les utilisateurs d’œuvres de l’esprit, vise à rapprocher davantage ceux-ci et leur offrir un meilleur service (informations et autorisations d’exploitation). «C’est une véritable descente dans l’arène qu’effectue le Burida en vue de rapprocher tout son répertoire (national et international) des consommateurs d’art qui ont ainsi l’occasion de l’utiliser en toute quiétude dans le respect de la loi. Désormais, nous resserrons les mailles avec décentralisation. Dans les six mois à venir, nous verrons si nous pris un faux risque ou si nous avons eu raison», soutient Irène Vieira, Directrice générale du Burida. La politique de proximité engagée, souligne-t-elle, va au-delà de ces nouvelles représentations. «La distance et l’éloignement constituent un handicap. Ainsi l’on a pu constater que le déficit ou le défaut de relations entretenues avec les sociétaires pouvaient être sources d’incompréhensions et de conflits», a expliqué la Directrice générale.
Les missions des agents de perception, a souligné MmeVieira consiste en la perception des droits (recensement des lieux d’exploitation et détection), au suivi des encaissements et, si nécessaire, à des poursuites judiciaires pour recevoir lesdits droits. L’ambition du Burida, à travers cette action dont le but ultime est de relever le pouvoir d’achat de ses sociétaires, consiste, selon Irène Vieira, à se donner les moyens de maîtriser toutes les exploitations d’œuvres. «Là où un utilisateur pouvait ignorer la demande de rémunération que lui présente un agent percepteur du Burida, il lui est désormais impossible à cet exploitant d’échapper à une équipe matériellement et intellectuellement mieux outillée et prête à explorer toutes les voies d’exploitation offertes par la loi», a expliqué la DG du Burida, qui a fait savoir que la cause du faible taux de rémunération reversé aux bénéficiaires est dû au non respect des dispositions légales.
Koné Saydoo
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