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Politique Publié le jeudi 7 juin 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Enseignement Supérieur / Réhabilitation des universités publiques : Cissé Bacongo donne les vrais chiffres

© L’intelligent d’Abidjan Par FN
Activités gouvernementales: le ministre Cissé Ibrahima Bacongo rencontre le président Jean Kacou Diagou et le patronat ivoirien
Lundi 18 juillet 2011. Abidjan. Siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ibrahima Cissé Bacongo rencontre le président Jean Kacou Diagou et le patronat ivoirien
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique était l’invité le mardi 05 juin 2012 de la première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Le ministre Ibrahim Cissé Bacongo s’est, entre autres, prononcé sur le coût de la réhabilitation des universités publiques et le renvoi de 5800 étudiants.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique a rassuré que la rentrée universitaire sera effective le 03 septembre prochain. «La rentrée commencera à partir du 31 août 2012. A partir de cette date, on aura des festivités pour annoncer la remise des clés des universités aux différents présidents de ces institutions. La rentrée aura lieu à la même date pour toutes les universités. C'est-à-dire le 03 septembre prochain», a indiqué le ministre Ibrahim Cissé Bacongo. Avant d’ajouter que cette date a été tenue, vu l’avancée des travaux de réhabilitation des universités publiques. «Abobo-Adjamé est quasiment prête. Les travaux sont presque terminés dans les universités de Cocody et de Bouaké», a-t-il informé. Les travaux de réhabilitation sont certes terminés mais l’argent engagé, à savoir 67 milliards 800 millions de FCFA, suscite des commentaires. Là-dessus, le ministre Ibrahim Cissé Bacongo souligne ceci : «Ça devrait être moins que les 67 milliards 800 millions de FCFA parce qu’au départ, on avait pris en compte seulement les travaux de Cocody et d’Abobo Adjamé. Par la suite, ce sont ajoutés les travaux de Bouaké, des URES de Korhogo et de Daloa puis les équipements qui n’avaient pas été comptabilisés au moment où on faisait la première évaluation. C’est l’ensemble de tous ces travaux y compris les équipements qui coûtent 67 milliards 800 millions FCFA». Tout est donc fin prêt pour que les étudiants reprennent les cours.

Mais avec la fermeture des universités publiques, il y a plus d’une année, sans oublier les années académiques tronquées dans ces institutions, depuis plus d’une décennie, c’est trois, voire quatre générations de bacheliers qu’il va falloir insérer à la rentrée prochaine. Une situation qui ne semble pas ébranler le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique. «Nous avons fait des simulations qui nous emmènent à être optimiste. A Cocody, de nouvelles infrastructures sont en construction. Ces infrastructures auront une capacité d’environ 8000 étudiants. Quand on fait nos calculs sur la base d’une rotation des étudiants dans les différentes infrastructures, on pourra accueillir à Cocody de nouveaux étudiants sans que la capacité explose. Il en est de même pour Bouaké et pour Abobo-Adjamé. A la prochaine rentrée, c’est vrai, il aura un peu de bousculade, mais nous sommes optimistes», a rassuré Ibrahim Cissé Bacongo. Puis de renchérir : «A cette rentrée, nous allons utiliser les TIC (technologies de l’information et de la communication). Nous pourrions faire des visioconférences. Et il y a la mise en place d’un véritable campus numérique sur le site de Cocody mais également ailleurs. Cela nous amène à considérer que les préoccupations que nous avons actuellement seront prises en compte pour que la rentrée se passe dans les meilleures conditions». 5800 étudiants qui ont une présence continue de 10 ans obtenu voire plus à l’université, sans avoir, une licence ou une maîtrise, seront exclus.

Une décision prise, récemment, par la conférence des présidents des universités publiques et qui rencontre l’assentiment du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Des étudiants, du fait qu’ils bénéficient lorsqu’ils sont en licence de ce qu’ils appellent le ‘’parapluie atomique’’ font 10 à 20 ans, voire plus dans les universités sans avoir la licence ou en tout état de cause la maîtrise. C'est-à-dire, deux fois, quelque fois la durée pour passer un doctorat. Je considère que ce ‘’parapluie atomique’’ a atomisé nos infrastructures. Ce parapluie atomique a atomisé les équipements de nos universités. Ce parapluie atomique, pour nous, était une véritable honte. C'est-à-dire, c’est la célébration de la médiocrité. Nous avons demandé aux présidents de prendre leur responsabilité. Je suppose que c’est ce qu’ils vont faire. Et je ne peux que les encourager», a martelé le ministre Ibrahim Cissé Bacongo. L’ensemble des étudiants des universités publiques est estimé à 150 000 étudiants avec environ 70 000 étudiants à l’Université de Cocody.

R. Dibi
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