Koua Justin le Secrétaire national par intérim de la Jfpi, a fait une importante déclaration, le samedi dernier, à la jeunesse du village d’Ebimpé (Anyama). Un langage de vérité qui s’adresse à toute la jeunesse ivoirienne. Car il dépeint un tableau très sombre de la Côte d’Ivoire sous le régime Ouattara.
La situation sociale de la Côte d’Ivoire
L’heure du match retour a sonné. Par conséquent, il exhorte ses camarades à s’apprêter. Puisque ce match retour ne sera pas comme un dîner gala. «Il sera dur. Mais nous allons le gagner avec panache et détermination. Pas avec les armes. Mais par la voie démocratique. C’est par notre détermination et notre volonté que nous allons gagner ce match retour qui nous tient à cœur» fait-il remarquer tout en rassurant les uns et les autres : «Ce n’est pas pour faire un coup d’Etat. Parce que les gens voient des coups d’Etat partout. Nous n’avons pas été éduqués dans ce sens. Nous sommes le fruit de la démocratie. Par conséquent, nous ne pouvons pas être des adeptes des coups d’Etat. Notre champion, le Président Laurent Gbagbo ne nous pas enseigné la violence. Il est toujours pour l’alternance démocratique». Le premier responsable de la jeunesse du Fpi soutient également que les jeunes ne doivent pas se rendre complices de la souffrance du peuple : «Les parents meurent dans les hôpitaux, par manque de médicaments de premières nécessités. Les Frci et les chasseurs dozos font la pluie et le beau temps quotidiennement dans les villages. Des milliers de jeunes étudiants sont contraints de se transformer en joueurs de dame et d’awalé, parce que le régime a fermé les universités. Et cela ne dit rien aux «rattrapeurs», si ce n’est que le spectacle. Nos cadres et militants sont inutilement maintenus dans les prisons du Nord, pendant que leurs bourreaux se baladent et continuent de semer la tristesse, la terreur et la désolation partout sur le territoire national».
Le procès 18 juin
Le lundi 18 juin prochain, le Président Laurent Gbagbo passe pour la seconde fois devant les juges de la Cour pénale internationale. Ils vont confirmer ou infirmer les charges contre lui. Koua Justin invite la population à rester sereine. Parce que la victoire est du côté du Président Gbagbo. Raison pour laquelle, il leur demande d’organiser des séances de prières, des conférences ce jour pour lui apporter leur soutien. «Le Président Laurent Gbagbo sera de retour pour au pays pour remettre de l’ordre. Il viendra arranger ce que le régime des «rattrapeurs» a détruit. La victoire est à notre portée». Raison pour laquelle, il invite ses camarades et la jeunesse ivoirienne à se réarmer moralement, psychologiquement et physiquement pour engager le combat pour la démocratie. «Allez dans tous les foyers, dans les quartiers, et dans les communes et préparer les jeunes et les Ivoiriens dans leur ensemble, à l’ultime combat. Le combat du refus de la mort. Le combat du refus du cimetière. Le combat pour la vie. Mobilisons nous et restons à l’écoute des mots d’ordre prochain. Car bientôt, il ferra jour. Et retenez que bientôt, il ferra effectivement jour» soutient-il.
Arrestation de Lida Kouassi
Koua Justin invite les Ivoiriens à ne pas perdre leur temps sur l’arrestation du ministre Lida Kouassi. Parce que c’est un épiphénomène. Avant d’indiquer que cette arrestation enterre définitivement la réconciliation nationale. «Dramane Ouattara vient de nous délivrer le certificat de décès de la réconciliation. Nous ne sommes pas surpris. Il ne pouvait pas faire autrement. C’est la nature de son régime qui le guide sur cette voie. Il n’y a plus de réconciliation» indique-t-il. Avant de demander à Charles Konan Banny de surseoir à son voyage sur La Haye pour rencontrer le Président Laurent Gbagbo: «C’est peine perdue. Parce que Konan Banny a montré son incapacité à interpeller Dramane sur ses arrestations dans le camp de la majorité présidentielle». Selon lui, les Ivoiriens ne doivent pas se décourager. Car la victoire est de leur côté. Raison pour laquelle, le régime des «rattrapeurs» paniqué fait n’importe quoi.
Yacouba Gbané
La situation sociale de la Côte d’Ivoire
L’heure du match retour a sonné. Par conséquent, il exhorte ses camarades à s’apprêter. Puisque ce match retour ne sera pas comme un dîner gala. «Il sera dur. Mais nous allons le gagner avec panache et détermination. Pas avec les armes. Mais par la voie démocratique. C’est par notre détermination et notre volonté que nous allons gagner ce match retour qui nous tient à cœur» fait-il remarquer tout en rassurant les uns et les autres : «Ce n’est pas pour faire un coup d’Etat. Parce que les gens voient des coups d’Etat partout. Nous n’avons pas été éduqués dans ce sens. Nous sommes le fruit de la démocratie. Par conséquent, nous ne pouvons pas être des adeptes des coups d’Etat. Notre champion, le Président Laurent Gbagbo ne nous pas enseigné la violence. Il est toujours pour l’alternance démocratique». Le premier responsable de la jeunesse du Fpi soutient également que les jeunes ne doivent pas se rendre complices de la souffrance du peuple : «Les parents meurent dans les hôpitaux, par manque de médicaments de premières nécessités. Les Frci et les chasseurs dozos font la pluie et le beau temps quotidiennement dans les villages. Des milliers de jeunes étudiants sont contraints de se transformer en joueurs de dame et d’awalé, parce que le régime a fermé les universités. Et cela ne dit rien aux «rattrapeurs», si ce n’est que le spectacle. Nos cadres et militants sont inutilement maintenus dans les prisons du Nord, pendant que leurs bourreaux se baladent et continuent de semer la tristesse, la terreur et la désolation partout sur le territoire national».
Le procès 18 juin
Le lundi 18 juin prochain, le Président Laurent Gbagbo passe pour la seconde fois devant les juges de la Cour pénale internationale. Ils vont confirmer ou infirmer les charges contre lui. Koua Justin invite la population à rester sereine. Parce que la victoire est du côté du Président Gbagbo. Raison pour laquelle, il leur demande d’organiser des séances de prières, des conférences ce jour pour lui apporter leur soutien. «Le Président Laurent Gbagbo sera de retour pour au pays pour remettre de l’ordre. Il viendra arranger ce que le régime des «rattrapeurs» a détruit. La victoire est à notre portée». Raison pour laquelle, il invite ses camarades et la jeunesse ivoirienne à se réarmer moralement, psychologiquement et physiquement pour engager le combat pour la démocratie. «Allez dans tous les foyers, dans les quartiers, et dans les communes et préparer les jeunes et les Ivoiriens dans leur ensemble, à l’ultime combat. Le combat du refus de la mort. Le combat du refus du cimetière. Le combat pour la vie. Mobilisons nous et restons à l’écoute des mots d’ordre prochain. Car bientôt, il ferra jour. Et retenez que bientôt, il ferra effectivement jour» soutient-il.
Arrestation de Lida Kouassi
Koua Justin invite les Ivoiriens à ne pas perdre leur temps sur l’arrestation du ministre Lida Kouassi. Parce que c’est un épiphénomène. Avant d’indiquer que cette arrestation enterre définitivement la réconciliation nationale. «Dramane Ouattara vient de nous délivrer le certificat de décès de la réconciliation. Nous ne sommes pas surpris. Il ne pouvait pas faire autrement. C’est la nature de son régime qui le guide sur cette voie. Il n’y a plus de réconciliation» indique-t-il. Avant de demander à Charles Konan Banny de surseoir à son voyage sur La Haye pour rencontrer le Président Laurent Gbagbo: «C’est peine perdue. Parce que Konan Banny a montré son incapacité à interpeller Dramane sur ses arrestations dans le camp de la majorité présidentielle». Selon lui, les Ivoiriens ne doivent pas se décourager. Car la victoire est de leur côté. Raison pour laquelle, le régime des «rattrapeurs» paniqué fait n’importe quoi.
Yacouba Gbané
