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Économie Publié le mardi 12 juin 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Economie ivoirienne / Relance post-crise - Les solutions d’un Expert en Banque et Finance

Après la grave crise postélectorale qu’elle a connue, la Côte d’Ivoire affiche d’importantes faiblesses relatives au climat des affaires, à l’état d’esprit de sa population sur l’entrepreneuriat, aux valeurs, au taux directeur élevé de la BCEAO, de la dégradation du portefeuille de crédits des banques commerciales, etc. Des lacunes qui, selon Lucien Camara, Chargé des affaires à la BNI (Banque nationale d’investissements), ne sont pas insurmontables. En tout cas, si l’on s’en tient à la conférence qu’il a animée récemment au Plateau sur le thème : «Relance économique post-crise en Côte d’Ivoire, entre théories économiques et réalités : Contribution des ménages et des banques». Au titre des solutions à la relance économique post-crise, l’Expert en Banque et Finance propose que l’Etat s’inscrive désormais dans une dynamique keynésienne en investissant dans les travaux d’infrastructures économiques, en réglant la commande publique dans les 90 jours promis dans le code des marchés publics, en augmentant la durée des crédits immobiliers jusqu’à 25 ans, voire 30 ans. Aussi, suggère l’ancien diplômé du Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag) de Dakar, la Bceao (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) gagnerait à réduire le niveau de son principal taux directeur de 200 points de base au moins, afin de conduire in fine à la baisse des taux de base bancaire des banques commerciales. Ceci permettra, dira-t-il, aux agents économiques, notamment les ménages, d’emprunter, donc de consommer et d’investir davantage. Aux banques commerciales, Lucien Camara a demandé de jouer leur partition en répercutant la baisse du taux directeur sur le coût final du crédit et en sollicitant davantage le marché monétaire à travers l’émission de certificats de dépôt. Par ailleurs, a ajouté l’ancien ‘’Mastétien’’, les banques doivent promouvoir l’épargne financière auprès de leur clientèle (les ménages surtout) en mettant en avant notamment la fiscalité avantageuse de 1% au lieu de 16,5% et 13.5%. L’épargne financière ainsi obtenue, a fait savoir Lucien Camara, permettra aux banques de disposer de fonds à moyen terme pour financer les investissements. «Ces actions permettront, nous en sommes convaincus, de gagner quelques points de croissance», a rassuré l’Expert en Banque et Finance.
David Yala
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