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Société Publié le jeudi 14 juin 2012 | L’Inter

Arrestation de cinq FRCI a Tiassaleé - Comment le Commandant de brigade a évité le clash

© L’Inter Par BIPA
Défense: Mission de sensibilisation des combattants démobilisés des sites de regroupements de Yopougon
Samedi 17 mars 2012. La mission de sensibilisation, initiée par le Général de Division, Chef d’Etat-Major Général des FRCI au profit des ex-combattants démobilisés sur l’ensemble du territoire national, s’est poursuivie avec les éléments des trois sites de regroupement de YOPOUGON. Photo: les colonels BAMORO, CHERIF MOUSSA et le Cdt BEN LADEN
Tiassalé, la cité de la cohésion, a failli plonger dans la violence dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 juin 2012, selon le Commandant de la brigade de gendarmerie, l'Adjudant Loukou Kouassi, que nous avons joint mardi 12 juin dernier. Il est revenu sur les détails de l'arrestation des cinq éléments braqueurs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) dimanche dernier, avant d'expliquer que tout a failli dégénérer par la suite. A l'en croire, « On n'a pas dormi dans la nuit de dimanche à lundi. Des gens qui n'étaient pas d'accord avec l'arrestation de ces éléments voulaient venir les libérer ». Selon l'Adjudant Loukou, des individus présentés comme des frères d'armes et des proches des détenus, venus de Heremankono, une localité située non loin de Divo, qui n'ont pas digéré que leurs amis soient tombés dans les filets de la gendarmerie de Tiassalé, avaient entrepris de mener une action vigoureuse pour sortir leurs amis de prison. Il a fallu la diligence et la clairvoyance du commandant de brigade de Tiassalé, qui a averti les éléments des FRCI avec lesquels il collabore dans la localité, pour que le calme revienne. En effet, une délégation s'est rendue vers les éléments mécontents pour leur expliquer la situation et les rassurer que les militaires arrêtés sont en de bonnes mains. Le calme est revenu, a poursuivi l'Adjudant Loukou, après le transfert des indélicats militaires devant le parquet de Divo, le lendemain lundi 11 juin. Pour rappel, c'est dans la nuit du dimanche 10 juin que Konaté Kalilou, membre de la garde présidentielle, Doumbia Ibrahim et trois de leurs frères d'armes ont été cueillis par les hommes de l'Adjudant Loukou Kouassi au corridor de Tiassalé, alors qu'ils venaient de braquer un opérateur économique d'origine libanaise entre Lakota et Divo. Informé de cette forfaiture, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Divo alerte la brigade de Tiassalé. Le signalement du véhicule dans lequel se déplacent les braqueurs est donné, une BMW. Aussitôt, les fins limiers de la gendarmerie dressent un barrage au corridor de la Tiassalé et épinglent les cinq lascars. Il sera pris sur Doumbia Ibrahim dit Gbazèrè, la somme de 300.000 francs CFA et après une fouille minutieuse du véhicule, les gendarmes saisiront la somme de 7.740.000 francs CFA. Ainsi, après avoir avoué leur forfait, ces militaires seront gardés à vue. Mais, pour s'assurer qu'il avait affaire effectivement à des militaires, l'Adjudant Loukou entre en contact avec le capitaine Delta de la Garde présidentielle, qui révélera que l'élément Doumbia Ibrahim, qui était déjà dans le collimateur des autorités militaires, est un bandit qui a déjà fait de nombreuses victimes. A noter que le Commandant adjoint de la Garde républicaine, Issiaka Wattara dit Wattao, informé de la situation, a exprimé sa colère et promis que ces militaires seraient radiés des effectifs de l'armée.

Hervé KPODION
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