Quand est-ce que le FPI va-t-il mettre fin à sa tragi-comédie? Le plus tôt sera le mieux car les Ivoiriens n’ont que trop respiré les odeurs nauséabondes de ces refondateurs ‘’pourris’’. En effet, dire que Gbagbo et ses camarades avaient érigé la gabegie en mode de gestion, c’est enfoncer une porte grandement ouverte. Dire d’eux qu’ils ont baigné dans la corruption, la compromission et le vol à ciel ouvert, ne sera qu’une simple lapalissade. En 10 années d’exercice du pouvoir d’Etat, le FPI a battu tous les records. De la pollution à la destruction des mœurs, en passant par les crimes organisés, le népotisme, l’enrichissement illicite. Et chaque jour qui passe lève un coin de voile sur le grand braquage des frontistes. Lors de son passage télé, le ministre de l’intérieur a fait une autre révélation de taille. La Petroci, l’une des grosses entreprises de l’Etat de Côte d’Ivoire était une vache à lait pour un couple. Kassoum Fadika et sa chère épouse puisaient, sans remords ni répit, dans les caisses de cette société pétrolière pour remplir leurs comptes et leurs poches. Le directeur général, M Fadika, qui se faisait payer des privilèges mirobolants, a trouvé une astuce pour virer de l’argent régulièrement sur le compte de son épouse. Le deal était tout simple. Le DG a tout simplement confié la cantine de la Petroci à sa chère épouse et prélevait obligatoirement la somme de 8000 FCFA à tous les agents, de gré ou de force, par mois pour la cantine. En retour, cette dernière devait offrir aux travailleurs du siège au Plateau, des plats chaque midi où les travailleurs devaient s’offrir encore des carnets à 8000 F CFA, 12 000 FCFA ou plus. Si jusque-là tout semble presque normal, si on ne prend pas en compte le délit d’initié, c’est le montant du contrat qui est renversant. Tenez-vous bien. Pour quelques cuisses de poulets, du riz «denikassia», quelques bouillies de pommes, de la viande de bœuf mal cuite et du poisson bon marché, la femme de Kassoum Fadika percevait chaque mois 113 millions de F CFA selon le ministre de l’Intérieur. Une véritable manne financière qui fait le salaire de plus de 20 ministres de la République ! Pour avoir mis quelques casseroles au feu, et chauffer un peu d’eau, la Petroci devait payer à l’épouse de son directeur général, plus de 100 millions de francs CFA chaque mois. Là où les Ivoiriens, dans leur écrasante majorité, croulaient sous le poids de la misère. Et ne se contentaient que d’un squelettique repas journalier baptisé «mort subite». Qui avait dit que ces socialistes d’un autre genre, étaient venus pour le bien de la communauté? Gbagbo et ses suiveurs étaient là pour piller la Côte d’Ivoire et ses ressources. Ils ont passé tout le temps de leur mandature à voler, à piller, à se servir et à servir leurs proches. Tous ceux qui embouchaient la même trompette qu’eux, allaient à la soupe populaire. La révélation très recentre sur notre chère pseudo-panafricaniste camerounaise, en est une parfaite illustration. Pour quelques injures et autres démonstrations tordues contre l’opposition d’alors, la lumumbiste en jupon, Calixe Beyala, a empoché près 150 millions FCFA. Payé rubis sur ongles, par la fille de l’épouse du sud, Simone Gbagbo. Le FPI n’a fait que ça durant ces dix longues années. Voler et piller l’argent du peuple, notre argent. C’est aussi pour toutes ces casseroles que le parti de Laurent Gbagbo trainent, qu’il ne veut ni de la réconciliation ni de la paix en Côte d’Ivoire. Craignant que le peuple ne découvre son vrai visage. Mais c’est peine perdue et les Ivoiriens savent qu’ils ont été abusés, trompés et volés par ceux qui leur promettaient monts et merveilles.
Koné Lassiné
Koné Lassiné
